L'Observatoire de l'environnement étudie l'impact des incendies, malgré des difficultés

L'Observatoire de l'environnement en Nouvelle-Calédonie.
L’Observatoire de l’environnement tente d’informer le public, en dépit de la baisse des subventions qui l'affecte. Ces prochains mois, il va se concentrer sur l’impact des incendies et le suivi des sites miniers dans le Sud.

L’Observatoire de l’environnement (l’Oeil) connaît des difficultés financières. Ce qui ne lui rend par sa mission facile. Mais il va tenter de mener à terme les 91 actions initiées l’an dernier. Parmi celles-ci : une étude d’impact des incendies sur notre environnement et le suivi des sites miniers dans le Sud.

"On a une action qui va concerner, par exemple, l’étude de l’évolution de la couverture forestière en Calédonie depuis 20-30 ans, explique Fabien Albouy, directeur de l'Œil. Une autre action va concerner la mise en place d’indicateurs sur la biodiversité à l’échelle du pays. On arrive à maintenir un niveau d’activités élevé parce qu’on arrive à produire en interne et à trouver des financements par ailleurs pour soutenir nos activités. Mais on a de grosses difficultés pour financer nos missions de base."

Près de 50 000 hectares de végétation brûlés

Cette année, l’observatoire sera vigilant sur les feux de brousse, particulièrement durant la période d’El Nino. "En 2019, la dernière année la plus sèche, on a eu près de 50 000 hectares de végétation qui ont brûlé sur le territoire, constate-t-il. C’est énorme. Ce sont des surfaces extrêmement importantes. Les incendies font pression. C’est probablement la cause majeure de destruction du couvert forestier bien avant la mine etc.

L'Œil met en place des outils pour alerter sur les incendies en cours et aussi sur les impacts environnementaux des feux.