L’UCF se retire des consultations d’experts sur l’avenir institutionnel

Dans un communiqué, l’Union pour la Calédonie dans la France dénonce « un largage programmé » et annonce son retrait des consultations.
« Au vu de la tournure que prennent les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, les élus UCF décident de ne pas cautionner cette démarche opaque et ambigüe. »
Le texte du communiqué est clair ; l’UCF ne veut plus participer aux réunions qui selon elle « tendent vers un largage programmé de la souveraineté Française en Nouvelle-Calédonie ». Un largage qui serait selon le parti validé avant le Comité des signataires d’octobre prochain.
Pour l’UCF, le référendum sur l’indépendance ou non serait remplacé par une question fermée, « un accord pré-rédigé et pré-négocié en dehors de tout débat public, dans lequel les calédoniens seraient contraints d’accepter un transfert de souveraineté. »
L’UCF qui s’estime écartée des discussions plénières du comité de suivi (voir encadré) malgré ses demandes répétées, « pour l'empêcher d'exprimer officiellement sa position pour un maintien durable dans la France. »
« Il est évident que l’UCF dérange » ajoute le communiqué.

Les explications de Gaël Yanno, co-leader de l'UCF, au micro d'Angélique Souche

UCF itw Yanno

 

L'UCF exclu des réunions plénières
Ne participent aux réunions plénières sur l’avenir institutionnel que les signataires de l’Accord de Nouméa et les représentants des groupes politiques constitués au Congrès.