Les résultats du recensement 2019. L’Isee présentait ce jeudi les principaux enseignements de cette enquête qui a lieu tous les cinq ans. Et si la population est en légère hausse de + 0,2%, on note un net fléchissement de la croissance démographique.
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Les chiffres du rencensement réalisé l'an dernier livrent de nombreux enseignements.
Jusqu’ici la population calédonienne augmentait en moyenne chaque année de 1,8% bien au-dessus des 0,2% constatés entre le dernier recensement de 2014 et celui-ci.
27 600 personnes ont ainsi quitté le territoire en cinq ans, soit tout de même un habitant sur dix. Parmi les causes envisagées par Olivier Fagnot, directeur de l’ISEE, « la conjoncture économique, l’incertitude institutionnelle, mais aussi les effets de la protection de l’emploi local ».
Ces départs n’ont pas été compensés par des arrivées, elles aussi en baisse : 17 300 contre 22 400 entre 2009 et 2014.
Conséquence mathématique, la part des natifs dans la population globale s’établit désormais à 79 % et retrouve ainsi son niveau d’il y a trente ans.
La répartition de la population par communautés évolue également.
La population Kanak augmente, passant de 39,1% en 2014 à 41,12 % en 2019, de même que la part de métis (11,3% contre 8,6%). Et pour la première fois depuis le premier recensement de 1969, cette communauté Kanak devient majoritaire en province Sud.
Celle-ci a gagné près de neuf années en trente ans pour atteindre 77,8 ans. C’est moins qu’en Métropole (82,8 ans), mais nettement plus que dans les pays de la région.
Les explications d’Olivier Fagnot, le directeur de l’ISEE, au micro de Charlotte Mannevy
32% des 25-64 ans n’ont aucun diplôme ou seulement le brevet des collèges, et 25% sont diplômés de l’enseignement supérieur.
Et si le niveau d’études augmente, l’écart avec la Métropole, où 38 % des actifs ont un diplôme supérieur au bac reste important.
Là encore, les différences entre communautés restent importantes : 58% des Européens ont un diplôme de l’enseignement supérieur contre 24 % des Métis, 9% des Wallisiens et Futuniens et 8% des Kanak.
Les précisions d’Olivier Fagnot
A consulter ci-dessous, la synthèse des résultats : Le reportage de Lizzie Carboni et Christian Favennec
Jusqu’ici la population calédonienne augmentait en moyenne chaque année de 1,8% bien au-dessus des 0,2% constatés entre le dernier recensement de 2014 et celui-ci.
27 600 personnes ont ainsi quitté le territoire en cinq ans, soit tout de même un habitant sur dix. Parmi les causes envisagées par Olivier Fagnot, directeur de l’ISEE, « la conjoncture économique, l’incertitude institutionnelle, mais aussi les effets de la protection de l’emploi local ».
Ces départs n’ont pas été compensés par des arrivées, elles aussi en baisse : 17 300 contre 22 400 entre 2009 et 2014.
La part des natifs augmente
Pour les trois quarts, les partants sont des non-natifs qui sont désormais 60 000, contre 74 000 en 2014.Conséquence mathématique, la part des natifs dans la population globale s’établit désormais à 79 % et retrouve ainsi son niveau d’il y a trente ans.
La répartition de la population par communautés évolue également.
La population Kanak augmente, passant de 39,1% en 2014 à 41,12 % en 2019, de même que la part de métis (11,3% contre 8,6%). Et pour la première fois depuis le premier recensement de 1969, cette communauté Kanak devient majoritaire en province Sud.
Une population vieillissante
La population de Nouvelle-Calédonie a vieilli au cours des trente dernières années. L’âge moyen s’établit à 34,7 ans contre 33 ans en 2014. Un vieillissement qui s’explique par une érosion de la natalité alors que l’espérance de vie ne cesse d’augmenter.Celle-ci a gagné près de neuf années en trente ans pour atteindre 77,8 ans. C’est moins qu’en Métropole (82,8 ans), mais nettement plus que dans les pays de la région.
Les explications d’Olivier Fagnot, le directeur de l’ISEE, au micro de Charlotte Mannevy
Recensement espérance de vie itw Fagnot
Le niveau d’études augmente mais est disparate
Les statisticiens de l’Isee se sont également penchés sur le niveau d’études des Calédoniens.32% des 25-64 ans n’ont aucun diplôme ou seulement le brevet des collèges, et 25% sont diplômés de l’enseignement supérieur.
Et si le niveau d’études augmente, l’écart avec la Métropole, où 38 % des actifs ont un diplôme supérieur au bac reste important.
Là encore, les différences entre communautés restent importantes : 58% des Européens ont un diplôme de l’enseignement supérieur contre 24 % des Métis, 9% des Wallisiens et Futuniens et 8% des Kanak.
Les précisions d’Olivier Fagnot
Recensement niveau d'études itw Fagnot