La Dynamik unitaire Sud souhaite un "véritable" troisième référendum

Quand la DUS évoque le scrutin du 12 décembre 2021, elle associe deux mots : la Dynamik unitaire Sud parle du "référendum-bidon". Et le mouvement indépendantiste présidé par Yvon Maïne Wamai réclame dans la foulée l'organisation d'une "véritable" consultation sur l'accession à la pleine souveraineté. Cet important sujet a bien sûr été au cœur de la coordination générale tenue samedi 26 mars, à Nouméa, à l'entrée de Nouville.

Pour un scrutin "légitime"

La DUS ne reconnaît pas le dernier résultat des urnes, qui a acté le Non à l’indépendance pour la troisième fois malgré la non-participation d’une très grande partie des électeurs kanak. Elle considère que l’Etat "a fait le forcing" avec les partis non indépendantistes pour maintenir le scrutin, en dépit de la crise Covid. "Ce que nous souhaitons, c’est qu’on organise un autre référendum , qui est un véritable référendum pour nous, avec la participation de tous", formule Sylvain Pabouty, représentant de la Dynamik unitaire Sud. "Un référendum légitime, qui va être reconnu au niveau international. Non seulement par les groupes Fer de lance de la région, mais aussi au niveau de l’ONU."

Pour "une participation plus active de l'ONU"

"On souhaite aussi une participation plus active de l’ONU qui, pour nous, est une instance objective", poursuit , ajoute l'élu au Congrès - il siège au sein du groupe UC-FLNKS et Nationalistes et l'Eveil océanien. "Qu’elle participe à nos discussions dans l'organisation de ce véritable troisième référendum. Notamment sur la date, la question à poser…"

Présidentielle : appel à voter Mélenchon au premier tour

Pour la présidentielle, dont la campagne officielle commence ce lundi 28 mars : "On appelle les Calédoniens à voter Mélenchon au premier tour", russe Sylvain Pabouty, "pour la simple raison que c’est le candidat de gauche le mieux placé et qui a eu une position très claire par rapport à ce dernier référendum-bidon. Il s’est engagé, s’il était élu à la présidence de la République française, [à organiser] tout en concertation avec les partis ici en Nouvelle-Calédonie, un autre référendum."