La Nouvelle-Calédonie n'a pas oublié de marquer l'Anzac day

Plus d'un siècle après la Première Guerre mondiale, toujours la même démarche historique et mémorielle. Chaque 25 avril, l'Anzac day commémore l'engagement du corps armé australien et néo-zélandais, soit 11 000 soldats tombés au front pour contrer l'armée ottomane, alliée des Allemands, lors de la bataille de Gallipoli en 1915.

Une bataille décisive, à partir de laquelle un lien particulier est né, entre l'Australie et la France. Pour commémorer l'engagement des pays du Pacifique dans ce premier conflit mondial, la Nouvelle-Calédonie célèbre aussi, chaque année, cette journée de l'Anzac.

À Nouméa, commémoration place Bir-Hakeim 

Comme le veut la tradition, c'est à l'aube du 25 avril que la cérémonie commémorative a débuté sur la place Bir-Hakeim à Nouméa. Car c'est au petit matin que les premières attaques des soldats de l'Australian and New Zealand army corps (Anzac) sur la péninsule de l'Ouest de la Turquie ont débuté. Parmi les participants à cette cérémonie, de nombreux scolaires, des élèves des classes australiennes de l'agglomération nouméenne ou encore des collégiens de Dumbéa-sur-mer. Le premier vice-président de la province Sud, Philippe Blaise, a procédé à un dépôt de gerbes, aux côtés des consules générales d'Australie et de Nouvelle-Zélande et des autorités civiles et militaires. 

À Lifou, rassemblement d'un club d'anglais du juvénat

Une dizaine de lycéens se sont aussi levés tôt, ce même jeudi, mais du côté de Lifou. Membres du club d’anglais au juvénat des îles, ils se sont rassemblés à Luecila pour célébrer l'Anzac day. Un événement marqué en pays drehu pour la troisième année consécutive. Face à la mer, les jeunes ont entonné un chant funéraire maori, avant de rendre hommage à leurs ancêtres morts au front. 

Au départ, il ne devait pas aller à la guerre. Mais son grand frère étant papa, il a décidé de le remplacer et de partir... Il avait 19 ans.

Ahnuë Wenessia, de la tribu de Wedrumel, évoquant son arrière-grand-père

À Bourail, l'émotion au cimetière néo-zélandais

La célébration s'est poursuivie ce vendredi matin, au cimetière néo-zélandais de Bourail, cet écrin de verdure qui borde la RT1. Une tradition vécue avec émotion, recueillement et ferveur. Voyez le reportage de Nathan Poaouteta. On y entend le maire, Patrick Robelin, et Jenny Marcroft, sous-secrétaire parlementaire néo-zélandaise.