- La Nouvelle-Zélande se lance dans une opération d'extermination d'espèces envahissantes
- La Cour Suprême devait rendre son jugement lundi sur l'avenir de 5 réfugiés retenus au centre de Manus.
- Fidji: des vaches laitières sous les tropiques.
John Key, le Premier ministre, a dévoilé son plan. Différentes méthodes seront utilisées, comme le largage d'appâts empoisonnés et les pièges au sol. Pour les opossums, le gouvernement déploiera des chasseurs. La fourrure des marsupiaux servira à confectionner des vêtements d'hiver.
Il s'agit du le plan de conservation des espèces endémiques le plus ambitieux jamais mené dans le monde. Et il coûtera fort cher.
Première étape: le gouvernement kiwi va créer une coentreprise publique-privée, Predator Free New Zealand limited, pour mettre sur pieds le plan d'éradication et rechercher des financements privés. Il faudra 28 millions de dollars pour les 4 premières années. Le gouvernement kiwi financera le tiers du fonds, les deux tiers restants étant à la charge des collectivités territoriales et du secteur privé.
En Papouasie Nouvelle-Guinée, la Cour Suprême devait rendre son jugement lundi sur l'avenir de 5 réfugiés retenus au centre de Manus. Le verdict a finalement été reporté.
Les juges devaient décider comment ils seraient libérés, et où ils seraient envoyés. Car fin avril, la même Cour Suprême a conclu que la détention des réfugiés et demandeurs d'asile était anticonstitutionnelle et illégale. Il faut donc fermer le centre de rétention de Manus. Mais depuis ce jugement, les autorités papoues n'ont rien changé.
Environ 900 hommes sont toujours enfermés dans ce centre. La moitié d'entre eux environ ont obtenu leur statut de réfugié. Lundi, devant la Cour Suprême, les avocats du gouvernement ont joué la montre et obtenu un ajournement jusqu'au 2 août, pour avoir le temps d'examiner les dépositions des 5 migrants plaignants. Les migrants veulent aller en Australie, mais Canberra n'en veut pas. Ben Lomai, l'avocat des 5 plaignants, veut justement démontrer que l'Australie, légalement, est responsable des 900 migrants de Manus.
Fidji: des vaches laitières sous les tropiques.
Objectif: vendre 2.5 millions de litres de lait bio par an aux consommateurs fidjiens. Paul Duckett, le PDG, va installer sa ferme dans une zone au climat assez doux, et pas dans une zone très tropicale et humide, qui ne conviendraient pas aux laitières. Pour le moment, la production locale fidjienne est insuffisante pour satisfaire les besoins de la population. Le lait est importé et coûte très cher.