Une visite qui s'est déroulée lundi, dans les entrailles même de la SLN. Patrice Faure accompagné de la presse a pu pendant deux heures, centraliser son attention sur les points forts de l’usine, avec un arrêt à la centrale électrique, qui produit 80% de l’énergie de Doniambo. Le représentant de l’Etat a pu voir de ses propres yeux les enjeux de conserver l’activité de la SLN, premier employeur privé du territoire.
"L'idée, c'est d'aller vers une décarbonisarion progressive"
De la visite des différentes tours de contrôle des machines, aux fours qui transforment le minerai, c’est sur site, que le haut-commissaire a vu la SLN comme une passerelle à la transition énergétique.
"La Calédonie a une chance et un problème. Une chance, c’est que pour le moment, la production énergétique elle est carbonée. L’idée, c’est d’aller vers une décarbonisation progressive mais rapide, de cette production électrique", explique le haut-commissaire.
"Elle permettrait à l’ensemble de nos usines hydrométallurgiques de produire du nickel beaucoup plus vert. C’est un avantage concurrentiel, sur les autres productions mondiales. Ce qui ferait de ces trois usines, les usines les plus vertes du monde".
Possible choix d'une centrale électrique
Un passage obligatoire selon le haut-commissaire, face à l’urgence climatique mondiale et qui permettrait aussi à la SLN de rebondir, car 1 200 emplois sont en jeu.
"Maintenant, il y a un problème d’agenda", poursuit Patrice Faure. "Il y a une tranche en moins, on l’a vu aussi dans l’équilibre général de la consommation électrique ici, sur l’usine mais aussi sur Nouméa et le Grand Nouméa. On a besoin de la SLN, puisque c’est en arrêtant les fours très ponctuellement, que l’équilibre du réseau peut être réalisé, à des moments de pic de consommation".
Des décisions sont d'ailleurs attendues d’ici quelques mois, pour le possible choix d’une centrale électrique.
Le point avec Medriko Peteisi et Christian Favennec :