Le 19 mars: la commémoration de la fin de la guerre d'Algérie sous le feu des critiques des anciens combattants!

Le 19 mars 1962: c'était le cessez le feu entre la France et l'Algérie.
Une date retenue par François Hollande pour commémorer les victimes civiles et militaires.
Un choix qui fait polémique chez les anciens combattants en métropole et en Nouvelle-Calédonie. 
Natacha Cognard et Patrick Nicar.     

Une commémoration fortement critiquée:
 

Le 54ème anniversaire du "cessez le feu" entre la France et l’Algérie a été rapide en Nouvelle-Calédonie.
Ce matin, place Birhakeim : peu de gerbes au pied du monument aux morts et une absence remarquée des anciens combattants.
Ils n’acceptent pas de célébrer le 19 mars. Pour eux, seule la date du 5 décembre symbolise la fin du conflit. 
 

Un ancien combattant outré par le choix du 19 mars
 

Nous avons rencontré ce matin, Jean Romary, un des anciens combattants qui a boycotté la cérémonie.
Sergent chef du 9ème régiment des chasseurs parachutistes durant deux ans en Algérie, il a vécu la période charnière où l’armée française n’avait plus le droit d’intervenir

Il témoigne qu'après les accords d'Evian et le "cessez le feu", plusieurs milliers de civils et de militaires ont été tués par le Front de Libération National ou FLN. Selon lui, la célébration du 19 mars est donc inconcevable.

 

Un débat national
 

Commémorer le 19 mars et/ ou le 5 décembre : un débat idéologique mais aussi politique. Un enjeu pour les partis de gauche et de droite qui préparent l'élection présidentielle de 2017.