Au lendemain de l’annonce du retrait de l’australien New Century Resources des négociations avec Vale, les partisans d’un projet pays se sont à nouveau mobilisés ce mercredi. Une délégation a été reçue à la province Sud puis au gouvernement.
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Près de 500 personnes, parties en cortège de la Vallée-du-Tir, se sont réunies ce mercredi devant la province Sud et le gouvernement, tandis qu’une marche était également organisée à Poindimié. Une délégation a été reçue par les institutions et le collectif annonce suspendre temporairement le mouvement, à l'approche du référendum.
L’objectif du collectif « Usine du Sud = usine pays » est de faire pression sur Vale afin que reprennent les discussions entre le géant brésilien et l’alliance Sofinor-SMSP-Korea Zinc, qui avait déposé une offre de reprise, écartée par la direction de Vale, qui a jugé que le projet manquait de crédibilité financière.
Le collectif rassemble le Sénat coutumier, les conseils d'aires, l'Ican, le FLNKS et ses composantes, la DUS, le MNSK, les associations Action biosphère et Rhéébù Nùù, la fédération des entrepreneurs kanak, le Conseil national du peuple autochtone, l'USTKE et la CNTP.
Autant de raison pour engager « un deuxième mi-temps », selon le président du Sénat coutumier, Justin Gaïa, afin de « pouvoir à terme maîtriser localement les ressources du pays ».
Une délégation a été reçue par la président de la province Sud, Sonia Backes, puis par le président du gouvernement, Thierry Santa. A l'issue de la rencontre, Roch John Tindao, président du conseil d’aire Drubea Kapumë a estimé que « les échanges ont été très positifs. On a vu une province Sud et un gouvernement très à l’écoute. Ils demandent à avoir confirmation officiellement sur le poids de ce repreneur. On a envie que cela aboutisse, pour ne pas impacter les enjeux donc les 3000 emplois. »
Le mouvement a indiqué suspendre ses manifestations, dans l’attente de la consultation référendaire. En revanche les discussions avec les représentants des institutions se poursuivent.
le reportage d'Alix Madec :
Le reportage d'Erik Dufour et Nicolas Fasquel :
L’objectif du collectif « Usine du Sud = usine pays » est de faire pression sur Vale afin que reprennent les discussions entre le géant brésilien et l’alliance Sofinor-SMSP-Korea Zinc, qui avait déposé une offre de reprise, écartée par la direction de Vale, qui a jugé que le projet manquait de crédibilité financière.
Le collectif rassemble le Sénat coutumier, les conseils d'aires, l'Ican, le FLNKS et ses composantes, la DUS, le MNSK, les associations Action biosphère et Rhéébù Nùù, la fédération des entrepreneurs kanak, le Conseil national du peuple autochtone, l'USTKE et la CNTP.
« Deuxième mi-temps »
Mais selon les manifestants, l’alliance Sofinor-SMSP-Korea Zinc est solide, ce dernier faisant partie des meilleurs mondiaux en hydrométallurgie, procédé utilisé à l’usine du Sud. Autre atout avancé par les partisans du projet, Korea Zinc qui est déjà présent sur les marchés de l’inox et des batteries pourrait à terme rétablir une production d’oxyde de nickel.Autant de raison pour engager « un deuxième mi-temps », selon le président du Sénat coutumier, Justin Gaïa, afin de « pouvoir à terme maîtriser localement les ressources du pays ».
Une délégation a été reçue par la président de la province Sud, Sonia Backes, puis par le président du gouvernement, Thierry Santa. A l'issue de la rencontre, Roch John Tindao, président du conseil d’aire Drubea Kapumë a estimé que « les échanges ont été très positifs. On a vu une province Sud et un gouvernement très à l’écoute. Ils demandent à avoir confirmation officiellement sur le poids de ce repreneur. On a envie que cela aboutisse, pour ne pas impacter les enjeux donc les 3000 emplois. »
Le mouvement a indiqué suspendre ses manifestations, dans l’attente de la consultation référendaire. En revanche les discussions avec les représentants des institutions se poursuivent.
le reportage d'Alix Madec :
Reportage collectif Usine du Sud
Le reportage d'Erik Dufour et Nicolas Fasquel :