Le virus du Covid-19 est une véritable machine de guerre. Certes, c’est un parasite mais la comparaison s’arrête là. Car contrairement à ce dernier, le virus détourne la machinerie cellulaire pour se reproduire. C'est un besoin vital pour sa survie. Et comme il est très instable, dès que son identité génétique se modifie -parce qu’il se copie très vite-, il adopte des stratégies de survie, dont celle de muter, pour tromper notre système immunitaire.
Ce dernier se retrouve « déboussolé » et le temps qu’il s’adapte, le virus continue de coloniser d’autres cellules. Un véritable casse-tête pour les chercheurs virologues qui étudient le VIH, Ebola, la dengue, depuis des décennies... Sans trouver la parade idéale. Pour la science internationale, c’est une guerre sans fin, contre un organisme vivant qui est doté d'une redoutable intelligence.
Vaccin et gestes barrières
Le vaccin, lui, est un traitement connu depuis plus d’un siècle, grâce auquel nos enfants ne subissent plus la rougeole, la rubéole, la variole, autant de virus qui décimaient jadis des populations entières.
Ce vaccin anti-Covid permet la production d’anticorps paralysants contre le SARS-CoV-2. Une fois injecté avec de l’ARN, ce dernier sera transformé par notre corps pour simuler une petite partie du virus, sans en avoir sa dangerosité. L’organisme permet de se préparer à se défendre contre une infection.
Seule stratégie complémentaire : le port du masque et la distance de 2 mètres entre deux personnes. Il s'agit bien d'une course contre la montre parce que la famille des virus était présente bien avant l’arrivée des humains sur Terre. Autant dire qu’ils ont quelques longueurs d’avance sur notre système immunitaire.