Le navire a pris le large mercredi depuis la mine de Cap Bocage sur la tribu de Monéo. Une mine du groupe Ballande qui attend maintenant que s’ouvrent de nouvelles perspectives pour ses latérites, après 28 ans de partenariat avec l’Australie.
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Ciel gris sur la mine du Cap Bocage. Les dernières pluies diluviennes n’ont pas empêché le chargement de l’Alam Suria pour l’Australie. Les latérites de Monéo sont acheminées directement par le biais d’un tapis roulant sur le navire. 20 à 25 000 Tonnes de ce précieux minerai ont déjà été payées par Queensland Nickel.
Thibaud Martelin est le chef des Centres miniers du Groupe Ballande.
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La vente de ces latérites va permettre de payer les frais de décapage. Pour autant, la situation reste tout de même complexe pour l’opérateur calédonien qui doit réduire de moitié l’ensemble de son activité. Pour s’en sortir, il doit aujourd’hui absolument trouver de nouveaux débouchés.
Thibaud Martelin
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Après plus de 170 ans d’existence, le Groupe Ballande a connu plusieurs crises dans son histoire. Aujourd’hui, il attend le feu vert du Gouvernement sur ses demandes d’autorisations d’exportations.
Thibaud Martelin
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Une ouverture vers la Chine pourrait déjà permettre au Groupe Ballande de vendre son minerai à faible teneur. Le temps est désormais compté pour la société calédonienne et l’ensemble de ses employés.