Le karaté : une discipline pour toutes les femmes

Le rendez-vous était donné à l'hippodrome de Nouméa.
Quatre jours après la journée des droits de femmes, le karaté calédonien reste dans l’ambiance avec une journée dédiée à la pratique féminine : les Ceintures roses. Une rencontre entre initiation et démonstration en partenariat avec le centre d’information "droits des femmes et égalité" qui a eu lieu ce samedi à l’hippodrome Henry-Milliard à Nouméa.

On est bien loin de l’ambiance solennelle d’un dojo. Le body karaté fait de plus en plus d’adeptes, mais c’est tout le panel du karaté et des disciplines associées qui étaient en démonstration ce samedi.

Les arts martiaux sont-ils des pratiques de garçon ? Non pour Léa Cloarec, du Viet Vo Dao. "C'est vrai qu'on apprend à se défendre, mais on apprend surtout aussi à maitriser son corps, à connaitre ses forces, mais aussi ses limites, et donc à mieux les exploiter. Ça permet de gagner confiance en soi, à s'affirmer davantage, à être plus solide sur nos positions. Il y a plein de codes moraux qui nous servent dans la vie de tous les jours. L'honnêteté, le courage, la modestie ou le respect, c'est la base de toute relation."

30% de femmes dans le karaté

Viet Vo Dao, Kung Fu ou karaté… quelle que soit la discipline, les femmes sont de plus en plus présentes, selon Sonia Monnier, membre du comité régional de karaté et disciplines associées. "C'est assez varié, on a un peu de tout, des sports qui touchent les jeunes de 8 à 16 ans. Et puis avec le body karaté, on a des femmes un peu plus âgées qui viennent pour s'entretenir et pour le dynamisme. Il y a peu près 30% de femmes dans le karaté actuellement."

La journée aura rassemblé plus d’une centaine de personnes, l’expérience pourrait être reconduite l’année prochaine.