En deux ans, plus de 600 infractions sexuelles ont été recensées en Nouvelle-Calédonie. Les mentalités évoluent car les victimes osent de plus en plus déposer plainte. Mais le travail est encore long car les données chiffrées connues ne font pas état de tous les cas existants dans le Pays.
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Les infractions sexuelles sont en hausse en Nouvelle Calédonie. Le nombre de plaintes déposées à la gendarmerie et à la police nationale l’atteste. En 2015, 265 infractions sexuelles ont été recensées contre 195 en 2013. Parmi les infractions, le viol. Selon le code pénal, il s’agit de tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur une personne par contrainte, menace ou surprise. Les forces de l’ordre en dénombraient 57 en 2013, 86 en 2014 et 76 l’année dernière. Avec une majorité d’infractions commises à l’encontre de mineurs.
En Nouvelle-Calédonie, comme ailleurs, pour la victime briser le silence est la première étape d’une longue bataille contre l’agresseur présumé. On estime que plus de 90% des viols, se déroulent dans le cercle familial plus ou moins élargi.
Sur le territoire, difficile de savoir combien de victimes se portent partie civile en correctionnel ou aux assises. Selon les cas, le viol peut être puni de 15 ans à la réclusion criminelle à perpétuité si l’acte est précédé, accompagné ou suivi de tortures ou d’actes de barbarie.
En Nouvelle-Calédonie, comme ailleurs, pour la victime briser le silence est la première étape d’une longue bataille contre l’agresseur présumé. On estime que plus de 90% des viols, se déroulent dans le cercle familial plus ou moins élargi.
Sur le territoire, difficile de savoir combien de victimes se portent partie civile en correctionnel ou aux assises. Selon les cas, le viol peut être puni de 15 ans à la réclusion criminelle à perpétuité si l’acte est précédé, accompagné ou suivi de tortures ou d’actes de barbarie.
Le reportage de Natacha Cognard et de Cédric Michaut