A Nouméa, la pharmacie de garde de l’Anse-Vata a été prise d’assaut hier, en fin d’après-midi, avant même l’annonce d’un confinement. L’information selon laquelle le virus pourrait circuler en Calédonie avait fait le tour des réseaux sociaux.
« Le rush a commencé vers 16 heures depuis on arrête pas. » C’est en voyant arriver les clients en nombre un dimanche, que cette pharmacienne a compris que quelque chose clochait. Gel, gants, masques, des articles qui ne trompent pas. Reste à pouvoir répondre à la demande et au pied levé. « On a ce qui faut, pour l'instant on ne peut pas limiter tant qu'on n'a pas de consignes. Pour l'instant, on a des stocks. »
Cinq par cinq
Dans la pharmacie, on a repris les habitudes, pourtant oubliées depuis un an. On fait rentrer les clients cinq par cinq et en respectant autant que possible la distanciation physique. Pour les clients, un seul mot d’ordre : anticiper. « Demain, je dois travailler. Je fais partie du personnel du Médipôle. L'année dernière, je m'étais fais avoir, il n'y en avait plus. »
Obligation de port du masque
Hier soir, les autorités n’avaient pas encore annoncé l’obligation du port du masque, comme à Wallis et Futuna. Mais avec ce confinement imminent, ça ne devrait peut-être plus tarder.
Le reportage de Coralie Cochin :
Le rush dans les pharmacies