Le festival des Arts mélanésiens est lancé. Un grand carrefour qui revient tous les quatre ans depuis 1998.
La septième édition, de retour au Vanuatu après celle de 2002 et un passage par les Salomon en 2018, a été officiellement ouverte ce mercredi 19 juillet, à Port-Vila.
La cérémonie a accueilli près d’un millier de personnes, au centre culturel national. Un enchaînement de coutumes et de prestations.
La Calédonie, représentée par 130 personnes, a fait fureur, avec sa danse guerrière. Fidji, Salomon, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Papouasie occidentale, Australiens du détroit de Torrès… Chaque province de notre plus proche voisin s'est adressée à une délégation parmi les six qui participent à l’événement.
Les 130 artistes du Caillou ont été pris en charge par celle de Tafea.
C'est la plus au Sud du pays, elle rassemble Tanna, Aniwa, Futuna, Erromango et Anatom.
De nombreux présents ont été offerts : cochon, canne à sucre ou encore pieds de kava.
Les Calédoniens et leurs hôtes vanuatais ont même fait prestation commune.
Même principe avec les autres délégations.
Ont suivi les discours des officiels dont le parrain du festival, le ministre de la justice et des affaires culturelles John Steele.
Le Premier ministre, Ishmael Kalsakau, a rappelé les multiples défis que le Vanuatu a dû relever pour organiser le festival, notamment les récents cyclones. Sans compter la crise Covid.
Un coup d'envoi ponctué par la pluie mais d'aucuns y ont vu une bénédiction des cieux pour que tout se passe sans problème.
Le festival, qui fut initié par le groupe Fer de lance mélanésien, se déroulera jusqu'au dimanche 30 juillet.
Thème 2023 de ce "Macfest", comme on dit en anglais : "Reconstruire ma Mélanésie pour un destin commun".
Le plateau de Steeven Gnipate et Gaël Detcheverry depuis Port-Vila