L'actualité dans la région de ce vendredi 5 août : au Vanuatu, le procès de 11 élus qui s'étaient auto-graciés, s'est ouvert mercredi à Port-Vila. En Australie, le gouvernement réfute avec au rapport d'Amnesty International et Human Rights Watch sur les conditions de vie des migrants à Nauru.
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Au Vanuatu : ouverture de procès des parlementaires auto-graciés
Il s'agit de 11 ex-ministres et députés, condamnés pour corruption en octobre 2015, mais qui avaient trouvé un stratagème ingénieux pour annuler leur condamnation. L'un d'entre eux n'était autre que le Speaker du Parlement, Pipite Marcellino.
Au moment du jugement, il assurait la Présidence de la République du Vanuatu par intérim car le vrai Président était en voyage à l'étranger. Pipite Marcellino a donc pu grâcier les 10 députés, et lui-même.
La manoeuvre n'a pas fonctionné longtemps
Dès son retour, le Président Baldwin Lonsdale a révoqué les grâces, et les parlementaires corrompus se sont quand même retrouvés sous les verrous. Ils purgent des peines de 3 à 4 ans de prison. Et ils sont maintenant poursuivis pour délit d'entrave à l'exercice de la justice, ainsi qu'un de leurs avocats.
La manoeuvre n'a pas fonctionné longtemps
Dès son retour, le Président Baldwin Lonsdale a révoqué les grâces, et les parlementaires corrompus se sont quand même retrouvés sous les verrous. Ils purgent des peines de 3 à 4 ans de prison. Et ils sont maintenant poursuivis pour délit d'entrave à l'exercice de la justice, ainsi qu'un de leurs avocats.
En Australie, le gouvernement réfute le rapport d'Amnesty International et Human Rights Watch
Il réagit au rapport d'Amnesty International et Human Rights Watch sur les conditions de vie des migrants à Nauru. Deux enquêteurs sont entrés à Nauru avec un visa valide, mais sans dire pour qui ils travaillaient. Ils ont ainsi pu interroger 84 des 1200 réfugiés et demandeurs d'asile. Le rapport contient de nombreux témoignages d'abus. Beaucoup de migrants se plaignent d'être régulièrement volés et attaqués par des Nauruans.
Par ailleurs, les réfugiés et les demandeurs d'asile accusent les autorités du centre de leur refuser des soins médicaux, et de ne pas soigner leurs troubles psychiques. Jeudi, le ministère australien de l'Immigration a riposté, « Nous réfutons avec véhémence beaucoup des allégations formulées dans ce rapport ».
Par ailleurs, les réfugiés et les demandeurs d'asile accusent les autorités du centre de leur refuser des soins médicaux, et de ne pas soigner leurs troubles psychiques. Jeudi, le ministère australien de l'Immigration a riposté, « Nous réfutons avec véhémence beaucoup des allégations formulées dans ce rapport ».