Conséquence directe de la crise sanitaire, une pénurie de personnel soignant est constatée depuis quelques mois en Nouvelle-Calédonie. Une situation alarmante pour le Conseil de l’ordre des médecins et pour la province Sud.
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Le conseil de l’ordre des médecins tire la sonnette d’alarme. Ces dernières semaines, 33 médecins ont quitté la Nouvelle-Calédonie, mais n’ont pas été remplacés.
Les arrivées de personnel soignant à La Tontouta se font en effet au compte-goutte en raison de la crise sanitaire comme l’indique le docteur Bruno Calandreau, président du conseil de l’ordre : « La situation elle est difficile, notamment au niveau des remplacements. La situation est critique dans les dispensaires. Effectivement, on s’est avec des CMS qui ont dû fermer, parce qu’il n’y avait plus de médecins. Et ce n’est pas seulement les médecins, mais de manière plus globale les professionnels de santé et en particulier les infirmières spécialisées de réa, les infirmières spécialisées de bloc pour lesquels il peut y avoir des difficultés. Les pharmaciens aussi ont du mal à trouver des remplaçants. »
Les propositions de remplacement ont baissé de 30% qu’il s’agisse de médecins ou d’infirmiers, souligne Patricia Pedre, directrice-adjointe de la DPASS : « Il y a d'abord la rareré des vols, les gens n'arrivent plus à rentrer dans des avions aussi souvent et aussi fréquemment. Et il y a la période de quarantaine. Cette quarantaine bloque énormément, notamment les médecins qui veulent venir pour des courtes périodes pour faire de petits remplamcents. ils ne viennent plus parce que deux mois en Calédonie alors qu'on a 14 jours de de quarantaine, ils nous disent "non on verra après la réouverture des frontières mais pas maintenant." »
Du côté du Médipôle, la direction affirme qu’une trentaine d’internes en médecine devrait arriver au mois de novembre.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Louis Périn :
Les arrivées de personnel soignant à La Tontouta se font en effet au compte-goutte en raison de la crise sanitaire comme l’indique le docteur Bruno Calandreau, président du conseil de l’ordre : « La situation elle est difficile, notamment au niveau des remplacements. La situation est critique dans les dispensaires. Effectivement, on s’est avec des CMS qui ont dû fermer, parce qu’il n’y avait plus de médecins. Et ce n’est pas seulement les médecins, mais de manière plus globale les professionnels de santé et en particulier les infirmières spécialisées de réa, les infirmières spécialisées de bloc pour lesquels il peut y avoir des difficultés. Les pharmaciens aussi ont du mal à trouver des remplaçants. »
Fermetures dans le Nord et les Îles, inquiétude dans le Sud
Alors qu’en province Nord et dans les Îles, plusieurs centres médico-sociaux ont dû fermer pour des périodes plus longues, le constat a également de quoi inquiéter dans les 14 dispensaires de la province Sud.Les propositions de remplacement ont baissé de 30% qu’il s’agisse de médecins ou d’infirmiers, souligne Patricia Pedre, directrice-adjointe de la DPASS : « Il y a d'abord la rareré des vols, les gens n'arrivent plus à rentrer dans des avions aussi souvent et aussi fréquemment. Et il y a la période de quarantaine. Cette quarantaine bloque énormément, notamment les médecins qui veulent venir pour des courtes périodes pour faire de petits remplamcents. ils ne viennent plus parce que deux mois en Calédonie alors qu'on a 14 jours de de quarantaine, ils nous disent "non on verra après la réouverture des frontières mais pas maintenant." »
Du côté du Médipôle, la direction affirme qu’une trentaine d’internes en médecine devrait arriver au mois de novembre.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Louis Périn :
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