Après 18 mois de débats, deux référendums et 23 millions de dollars dépensés, les habitants ont préféré garder leur drapeau avec Union Jack plutôt que d'opter pour la fougère argentée sur fond bleu et noir
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Le Premier ministre, John Key, a reconnu sa défaite, lui qui faisait campagne depuis des mois pour que son pays change de drapeau. Plus de 2,2 millions de personnes ont voté et selon des résultats encore provisoires, 57% d'entre elles se sont prononcées pour l'actuel emblème. C'est tout de même mieux que ce que les sondages annonçaient, souligne le Premier ministre :
« Près d'un million de Néo-Zélandais ont voté pour le nouveau dessin, c'est un soutien massif. Ça montre que les sondages avaient tort, c'était beaucoup plus serré que ce qu'on disait. »
John Key se dit « évidemment déçu », mais il affirme ne pas regretter d'avoir lancé ce processus long et coûteux :
« Je pense que c'était un débat que l'on devait avoir, en démocratie. Il y aura toujours des gens pour dire qu'il ne faut pas discuter de cela, dépenser cet argent, mais si, il faut avoir ce genre de débat ; on est un pays jeune, qui évolue, qui se débrouille bien sur la scène mondiale et on ne peut pas se passer d'avoir des discussions sur notre nation. »
Ça reste un échec pour John Key, qui entend clore le sujet au plus vite. Le Premier ministre encourage désormais tous les Néo-Zélandais à être fiers de leur drapeau :
« Je demande maintenant à la population de se rassembler derrière le drapeau qui a été choisi par la majorité, de l'utiliser, de le brandir, et de célébrer le fait qu'on vive dans un pays fantastique. »
« Près d'un million de Néo-Zélandais ont voté pour le nouveau dessin, c'est un soutien massif. Ça montre que les sondages avaient tort, c'était beaucoup plus serré que ce qu'on disait. »
John Key se dit « évidemment déçu », mais il affirme ne pas regretter d'avoir lancé ce processus long et coûteux :
« Je pense que c'était un débat que l'on devait avoir, en démocratie. Il y aura toujours des gens pour dire qu'il ne faut pas discuter de cela, dépenser cet argent, mais si, il faut avoir ce genre de débat ; on est un pays jeune, qui évolue, qui se débrouille bien sur la scène mondiale et on ne peut pas se passer d'avoir des discussions sur notre nation. »
Ça reste un échec pour John Key, qui entend clore le sujet au plus vite. Le Premier ministre encourage désormais tous les Néo-Zélandais à être fiers de leur drapeau :
« Je demande maintenant à la population de se rassembler derrière le drapeau qui a été choisi par la majorité, de l'utiliser, de le brandir, et de célébrer le fait qu'on vive dans un pays fantastique. »