Les policiers manifestent pour leurs salaires et le manque d’effectifs

Une dizaines de policiers ont répondu à l'appel du syndicat UGP Force Ouvrière
En Nouvelle Calédonie, ils n’étaient pas nombreux ce 7 avril à suivre le mouvement national du syndicat général de la police nationale-Force Ouvrière.
Une petite dizaine de personnes postée en face du Haut Commissariat de la République mais une détermination importante. 
Toujours  pas d’évolution pour le statut des gardiens de la paix, des gradés et des adjoints de sécurité,  malgré la manifestation du 14 octobre 2015
Leurs revendications sont identiques  à la fois dernière :  ils demandent notamment une revalorisation salariale, une augmentation de la prime des officiers de police judiciaire et de la prime de risque. 
Ils interpellent le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve : selon eux, les commissaires et officiers (deux autres catégories de la police nationale), ont déjà eu gain de cause. 

Des rôles mal définis

Concernant le manque d’effectifs humains alors que la délinquance devient un problème sociétal en Nouvelle-Calédonie, ils demandent que les agents n’effectuent plus les extractions de détenus ou encore qu’ils soient utilisés comme gardes-malades. Des tâches dont la responsabilité estiment-ils ne devrait pas leur incomber. 
Après leur entrevue avec l’adjoint du directeur de cabinet du Haut Commissariat en fin de matinée, les manifestants semblent avoir été entendus sur les effectifs humains. Quoiqu’il en soit, seul le gouvernement français peut répondre à leurs attentes.