Mathilde Molina, érigée en symbole de la violence routière calédonienne

Plus de 300 personnes anonymes ou non ont participé ce mardi matin à la marche blanche dédiée à Mathilde Molina, décédée ce jeudi 3 novembre en métropole. Ce mardi, à Annecy, la jeune infirmière a été enterrée par ses proches.
La date n'est pas anodine. Ce mardi, en Haute-Savoie, la famille de la jeune fille de 24 ans rend un dernier hommage à leur fille, soeur, cousine, amie, collègue : Mathilde Molina.
Selon un communiqué de la famille, ses proches ont pu lui dire "au revoir". On y apprend que " Mathilde, comme elle le souhaitait, a fait don de ces organes.
L'hommage rendu à Mathilde se déroulera le mardi 8 Novembre à 10h00 à l'église des Bressis à Seynod (74). Elle sera ensuite inhumée au cimetière de Seynod. Un moment de partage se déroulera ensuite à la salle polyvalente de Saint Martin à Seynod

En Nouvelle-Calédonie : une marche pour Mathilde, pour les victimes de la route
L’information de son décès a été confirmée par sa famille ce samedi 5 novembre. 
Et dès son annonce dans les médias, des anonymes se sont mobilisés sur le réseau social pour organiser une marche blanche :

https://www.facebook.com/events/1201210723272709/

Symbole des victimes de la route
Mathilde Molina est devenue le symbole de toutes ces victimes de la route. Une violence routière qui est d'autant plus injuste pour Mathilde, car le chauffard n'a toujours pas été retrouvé.
A ce jour, depuis le début de l'année, on dénombre 44 morts sur nos routes. 

Une marche était organisée en novembre 2016, après la mort de Mathilde.


Retour sur les faits

Le 19 août dernier, vers 4h30 du matin, Mathilde Molina sort de discothèque et traverse la chaussée avec un de ses amis lorsqu'elle a a été percutée par un pick-up. 
Les secours arrivent en quelques minutes mais Mathilde Molina est déjà dans le coma. La jeune femme souffre de multiples lésions au cerveau :

  • les deux hémisphères et le cervelet sont touchés,
  • sa mâchoire est fracturée.
La jeune femme âgée de 24 ans s’est éteinte jeudi 3 novembre à Annecy. 

Arrêt des soins

Toujours, selon la famille Molina, on apprend que " les médecins ont pris la décision d'arrêter les soins qui maintenaient Mathilde en vie.
L'analyse des imageries et l'examen clinique ont conclu à l'effroyable réalité que la vie de Mathilde serait une vie de lourde dépendance en institut : elle est aveugle, hémiplégique  et  dans l'impossibilité de ré-apprendre à parler ou à manger. Elle aurait été handicapée mentale. C'est douloureux pour nous. Mais elle souffrait trop, ce n'était plus possible. "

Une information judiciaire est ouverte. La famille a lancé une nouvelle fois un appel à témoin

 

Départ de la marche

En direct de l'Anse-Vata, vers 11H, Caroline Moureaux



Dépôt de gerbes de fleurs, de rubans rouges et un cahier de doléances