Matière à penser : le nickel a raté de peu son décollage, sensible aux données économiques américaines

Séance de cotation des métaux au LME de Londres
Le nickel a connu une semaine mouvementée, touchant vendredi matin son plus haut prix depuis mars, à près de 30.000 dollars la tonne pour le métal de classe 1, avant de redescendre vendredi en fin de journée avec les craintes de récession ravivées par les principales banques centrales.

Le nickel, dont la Nouvelle-Calédonie est l'un des cinq grands producteurs mondiaux, semblait être sur le point de faire une percée haussière après des données plutôt rassurantes sur l'inflation américaine.

Mais une vague d'aversion au risque en fin de semaine a finalement dopé le dollar et les rendements, ce qui a pesé sur les matières premières.

Le resserrement de la politique monétaire américaine, rend les obligations d'Etat plus rentables et pèse donc sur l'attractivité des métaux.

Et puis, le ministre indonésien chargé de la coordination des investissements et des affaires maritimes, Luhut Panjaitan, a déclaré qu'il ne se précipiterait pas pour imposer une taxe sur les exportations de minerai de nickel. Le risque de pénurie s’est estompé.

Sur le LME, la tonne de nickel (classe 1) pour livraison dans trois mois s'échangeait à 28.466 dollars vendredi à la clôture, en baisse de 3,28% par rapport à vendredi dernier.

Les cours restent élevées, Les fêtes de Noël ne sont donc pas annulées pour le métal de l’acier et des batteries électriques.