"Fascistes", a écrit en un seul mot Elon Musk sur X, commentant une publication sur le projet de loi présenté jeudi par le gouvernement australien. Le texte prévoit notamment d'infliger aux géants de la technologie des amendes pouvant aller jusqu'à 5 % de leur chiffre d'affaires annuel en cas de non-respect de leurs obligations en la matière.
En avril, Elon Musk avait annoncé que X ferait appel d'une injonction, émise par la justice australienne et demandée par le régulateur australien eSafety, de retirer de la plateforme tous les contenus liés à l'agression d'un évêque d'une église assyrienne dans la banlieue de Sydney.
Hausse de la haine sur X
Julie Inman Grant, commissaire d'eSafety et ancienne employée de Twitter, ancien nom de X, a déclaré que le rachat du réseau par Elon Musk coïncidait avec une augmentation de la "toxicité et de la haine" sur la plateforme.
La justice australienne a finalement décidé de lever l'injonction en mai, une décision qu’Elon Musk a célébrée comme une victoire de la liberté d'expression.
Le milliardaire s'est également récemment heurté à la justice au Brésil, où le juge de la Cour suprême du Brésil Alexandre de Moraes a ordonné début septembre "la suspension immédiate" de X sur tout le territoire en l'absence de représentant légal du réseau dans le pays.