Mimsy Daly, présidente du Medef NC, appelle à la constitution d'un "comité interministériel" pour la Nouvelle-Calédonie

Depuis Paris, Mimsy Daly lance un appel. La patronne du Medef de Nouvelle-Calédonie souhaite la mise en place d'un "comité interministériel" au sein du nouveau gouvernement hexagonal. Elle attend "avec impatience", la nomination des nouveaux ministres. C'est une "urgence sociale et pas seulement économique."

"Nous attendons avec impatience la nomination du nouveau gouvernement", a dit ce lundi sur Franceinfo la présidente du Medef de Nouvelle-Calédonie, Mimsy Daly. Elle se trouve actuellement à l'université d'été du Medef à Paris. 

"La Nouvelle-Calédonie mériterait un comité interministériel" au sein du prochain gouvernement, lance-t-elle. "Il faut, tant les sujets sont nombreux, avoir une équipe dédiée, ou en tout cas la mobilisation de plusieurs secteurs pour se pencher sur nos problématiques".

"Aujourd'hui, ce n'est pas tant la couleur du gouvernement qui nous intéresse, c'est surtout l'attention qu'il sera capable de porter à la Nouvelle-Calédonie", ajoute la patronne du Medef NC.

Nous avons besoin que le sujet redevienne prioritaire au niveau de l'Etat car sans l'Etat, nous ne nous en sortirons pas.

Mimsy Daly, présidente du Medef NC

Trois mois après le début de la crise, l'absence de gouvernement de plein exercice "est clairement un handicap". "La Nouvelle-Calédonie, comme la France, ne peut pas attendre. Nous avons besoin que le sujet redevienne prioritaire au niveau de l'Etat car sans l'Etat, nous ne nous en sortirons pas", commente clairement la présidente du Medef NC.  "Nous avons besoin d'un gouvernement de plein exercice", a-t-elle poursuivi. Elle ajoute : "le problème est que partout où l'on regarde, rien ne va. Tous nos services se délitent les uns après les autres".

"Toutes les aides publiques sont coupées"

"Aujourd'hui, ce sont toutes les aides publiques qui sont coupées", a poursuivi Mimsy Daly. Selon elle, "le domaine de la santé est en faillite et les aides sociales s'arrêtent les unes après les autres. C'est une urgence qui est sociale, pas uniquement économique".