A moins de deux mois du référendum, l’USTKE tient son seizième congrès

Au premier jour du congrès.
Trois ans après Lifou, l’USTKE réunit son seizième congrès, sur trois jours, à Nouméa. Les travaux et les débats portent sur les avancées syndicales mais aussi le positionnement du mouvement à propos du référendum: il sera arrêté cet après-midi. 
Trois jours d’échanges et de réflexion, pour l’Union syndicale des travailleurs kanak et exploités. En 2015, le quinzième congrès de l’USTKE se terminait à Lifou avec un nouveau président, en la présence d’André Forest qui occupe toujours la fonction. Depuis vendredi et jusqu’à dimanche, le seizième congrès dresse le bilan du combat syndical, à travers les onze fédérations du mouvement.
 

Temps fort

Mais un temps fort de ce rassemblement est attendu dans l’après-midi: la centrale doit arrêter sa position à propos du référendum. Mi-juillet, le Parti travailliste, proche du syndicat, appelait à «ne pas participer au scrutin»«Il y a des adhérents qui sont au Parti travailliste, mais ce n’est pas tout le monde. Il y en a qui sont UC, Palika, même Calédonie ensemble…», restitue toutefois un adhérent.
Le reportage de Nadine Goapana et Cédric Michaut, diffusé au JT du vendredi 7 septembre. 
©nouvellecaledonie
 

Nouveau bureau

On a vu dans ce sujet Marie-Laure Wathiko Gane, de la fédération fonction publique, Jean-Yves Paneje, secrétaire général de la fédération transport-hôtellerie-tourisme et un adhérent. Le congrès prévoit également, ce samedi soir, une «soirée internationale» avec intervention de représentants des syndicats CGT, SCT, CNT et de la confédération polynésienne Oe oe to oe rima. Dimanche, un nouveau bureau confédéral doit être adopté.