Les pratiques sexuelles d’une espèce de wombat pourraient sauver ses cousins en voie d’extinction. Explications.
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Des chercheurs australiens ont découvert que les femelles wombats à nez poilu du Sud avaient coutume de mordre les mâles à l'arrière-train pendant l'accouplement, ce qui pourrait augmenter les chances de survie de leurs cousins du Nord en danger critique d'extinction.
Ils se sont aperçus que les femelles devenaient plus agitées lorsqu'elles étaient prêtes à se reproduire et avaient tendance à mordre les mâles aux fesses pendant leur pic de fertilité.
"Il ne reste plus que 200 wombats à nez poilu du Nord. Etre capable d'assurer la reproduction de ces animaux pourrait un jour permettre d'assurer la survie de l'espèce", a expliqué Stephen Johnston, professeur à l'Université du Queensland.
"Il n'y a jamais eu de reproduction en captivité du wombat à nez poilu du Nord. L'espèce du Sud a également du mal à se reproduire en captivité avec régularité".
Les principales menaces contre ces animaux sont les chiens, la maladie et la concurrence des kangourous pour les sources d'alimentation.
L'agressivité des marsupiaux -- les marques d'affection des femelles se traduisent par l'arrachage de touffes de poils -- complique leur suivi, ont ajouté les chercheurs.
L''étude publiée jeudi dans le Reproduction, Fertility and Development journal a permis de "réaliser un pas significatif en avant", a ajouté M. Johnston.
Le comportement amoureux des wombats peut "servir d'indicateur pour les éleveurs dans les zoos et espaces dédiés à la faune sauvages" et renforcer les programmes de reproduction, a-t-il conclu.
Renforcer les chances de reproduction en captivité
Les scientifiques de l'Université du Queensland ont étudié les pratiques d'accouplement du marsupial afin de renforcer les chances de réussite de la reproduction en captivité des wombats à nez poilu du Nord, une espèce quasiment disparue, l'une des plus rares du monde.Ils se sont aperçus que les femelles devenaient plus agitées lorsqu'elles étaient prêtes à se reproduire et avaient tendance à mordre les mâles aux fesses pendant leur pic de fertilité.
"Il ne reste plus que 200 wombats à nez poilu du Nord. Etre capable d'assurer la reproduction de ces animaux pourrait un jour permettre d'assurer la survie de l'espèce", a expliqué Stephen Johnston, professeur à l'Université du Queensland.
"Il n'y a jamais eu de reproduction en captivité du wombat à nez poilu du Nord. L'espèce du Sud a également du mal à se reproduire en captivité avec régularité".
Des animaux en danger
Trois espèces de wombats vivent en Australie, le wombat commun ainsi que les nez poilus du Nord, qu'on trouve dans le Queensland, et du Sud, dont les populations sont estimées à des dizaines de milliers éparpillées dans certains Etats méridionaux. Dans certains endroits, les wombats du Sud sont considérés comme étant en danger, dans d'autres ils sont protégés.Les principales menaces contre ces animaux sont les chiens, la maladie et la concurrence des kangourous pour les sources d'alimentation.
L'agressivité des marsupiaux -- les marques d'affection des femelles se traduisent par l'arrachage de touffes de poils -- complique leur suivi, ont ajouté les chercheurs.
L''étude publiée jeudi dans le Reproduction, Fertility and Development journal a permis de "réaliser un pas significatif en avant", a ajouté M. Johnston.
Le comportement amoureux des wombats peut "servir d'indicateur pour les éleveurs dans les zoos et espaces dédiés à la faune sauvages" et renforcer les programmes de reproduction, a-t-il conclu.