L’essentiel de l’actualité en Nouvelle-Calédonie avec le second tour des municipales fixé au 28 juin, le FLNKS qui demande le report du référendum, un possible repreneur australien pour l’usine du Sud et les avocats de Maré qui ont fait le déplacement à Nouméa.
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Municipales : aux urnes le 28 juin
Le 27 mai prochain, le Premier ministre présentera au Président de la République un décret qui appellera les électeurs à se rendre aux urnes pour le second tour des élections municipales. Il est donc fixé au 28 juin prochain, partout en même temps, dans l’Hexagone et en Outre-mer, y compris en Polynésie et Nouvelle-Calédonie.Le ministre de l’intérieur va engager dès la semaine prochaine la concertation avec les maires de France, pour organiser en toute sûreté les opérations électorales en suivant les recommandations du conseil scientifique.
Comme toutes les décisions prises dans le cadre du déconfinement, celle de tenir le second tour des élections le 28 juin prochain est réversible. C'est à dire qu'en fonction de l'évolution de la situation, cette date pourrait encore être modifiée.
Boulouparis aura son nouveau maire aujourd’hui
Le conseil municipal de Boulouparis se réunit ce matin pour désigner son nouveau maire. Avec 18 sièges sur 23, Pascal Vittori a l’assurance d’être élu. D’ici jeudi prochain, dix autres communes éliront leur premier magistrat et leurs adjoints.Le FLNKS veut reporter le référendum
Un report du second référendum au 25 octobre ou au 1er novembre, c’est le souhait du FLNKS réuni hier à Dumbéa. Décision prise à l’unanimité lors du bureau politique élargi. Le front indépendantiste craint que le délai de préparation pour la campagne ne soit trop court avant le référendum prévu le 6 septembre.Qui sera le futur repreneur de l’usine du Sud ?
Selon le quotidien économique d'Australie Financial review, le repreneur de l’usine de Goro serait Australien. Il s’agirait de la New Century Resources. Un accord serait sur le point d’être acté. En revanche, aucune précision concernant la somme à débourser pour ce rachat n’a pour l’heure été avancée.Le groupe Vale a officialisé début décembre qu’il voulait se désengager de l’usine du Sud. C’est-à-dire céder les 95 % des parts qu’il détient dans le complexe hydrométallurgique - les 5 % restants appartenant à la Société de participation minière du Sud calédonien, qui réunit les trois provinces.