Dans les préférences des analystes de Morgan Stanley le nickel arrive juste après le cuivre qui, après tout, est le roi des métaux industriels. Les prévisions de prix du nickel sont positives. C’est bon pour la Nouvelle-Calédonie.
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"La demande en matières premières reste attrayante tout comme l’exploitation minière, l’offre est stable (...) La hausse moyenne des prix pour les métaux industriels pourrait atteindre 13 % en 2019" indique l’étude Morgan Stanley Research datée du 25 mars. L'un des maîtres de la finance mondiale entretient une longue histoire avec le marché des matières premières de Londres tout en étant la clé de voûte de Wall Street.
Les nouvelles prévisions des produits de base de la Banque Morgan Stanley ont donc été publiées. Elles intègrent les cours du nickel. En 2019, les cours du métal devraient se situer autour de 5,61 dollars par livre, avant de progresser fortement les années suivantes au point de dépasser, dès 2020, les coûts de production des trois usines calédoniennes. Joint par Franceinfo, Morgan Stanley confirme ces chiffres, sans souhaiter les commenter.
Selon la banque, 2019, verrait une dépréciation de la monnaie américaine, ce qui favoriserait l’achat des matières premières, et notamment du nickel, par les investisseurs munis de devises étrangères.
En conclusion, les perspectives économiques du marché des métaux sont positives et "attractives" sans ignorer pour autant les risques. Concernant ces derniers, Morgan Stanley évoque une éventuelle baisse de la demande ou une hausse inattendue de l’offre de la Chine, mais aussi des risques environnementaux (après Vale au Brésil) et géopolitiques (guérilla commerciale Etats-Unis et Chine.)
Sur le marché des métaux de Londres, le nickel était en hausse ce 26 mars à 15H15 GMT. Le cours du métal à trois mois s’échangeait dans une fourchette 13.057-13.152 dollars par tonne (+1,16 %).
Les nouvelles prévisions des produits de base de la Banque Morgan Stanley ont donc été publiées. Elles intègrent les cours du nickel. En 2019, les cours du métal devraient se situer autour de 5,61 dollars par livre, avant de progresser fortement les années suivantes au point de dépasser, dès 2020, les coûts de production des trois usines calédoniennes. Joint par Franceinfo, Morgan Stanley confirme ces chiffres, sans souhaiter les commenter.
Nouvelles prévisions des cours du nickel en dollar par livre :
2020 (6,40) 2021 (7,51) 2022 (7,80) 2023 (8,18) 2024 (8,42)
(Source Morgan Stanley research)
Selon la banque, 2019, verrait une dépréciation de la monnaie américaine, ce qui favoriserait l’achat des matières premières, et notamment du nickel, par les investisseurs munis de devises étrangères.
En conclusion, les perspectives économiques du marché des métaux sont positives et "attractives" sans ignorer pour autant les risques. Concernant ces derniers, Morgan Stanley évoque une éventuelle baisse de la demande ou une hausse inattendue de l’offre de la Chine, mais aussi des risques environnementaux (après Vale au Brésil) et géopolitiques (guérilla commerciale Etats-Unis et Chine.)
Nickel
Le producteur d'acier japonais Sumitomo Metals prévoit un déficit de l’offre de nickel de 35.000 tonnes cette année. Ce déficit a été revu en baisse par rapport à une prévision antérieure de 49.000 tonnes, en raison de l’augmentation de la production de fonte de nickel (NPI) en Indonésie.Sur le marché des métaux de Londres, le nickel était en hausse ce 26 mars à 15H15 GMT. Le cours du métal à trois mois s’échangeait dans une fourchette 13.057-13.152 dollars par tonne (+1,16 %).