Les achats de matières premières ont baissé. La semaine de vacances en Chine a fortement diminué l’activité des deux principales bourses du secteur des métaux industriels. Des Balkans aux Philippines, des nouvelles alimentent toujours la spéculation sur le nickel.
Le monde des négociants de Londres (LME) et de Shanghai (SHFE) est en pause, mais il garde un œil sur les cours et les indices. Et les traders sont toujours attentifs aux nouvelles, aux rumeurs aussi.
Au confins de l'Europe
C'est une information publiée par un site économique russe. Elle évoque la mauvaise passe que traverse une usine de ferronickel située au cœur des Balkans. « Le site métallurgique de Feni-Cunico en Macédoine a accumulé des dettes, ses actifs ont été saisis, la production a cessé » croit savoir un négociant du nickel. De son côté, la direction de l’usine macédonienne se contente de répondre que « l’usine tourne au ralenti, il y a des problèmes, mais les deux fours ne sont pas éteints ». Une usine en moins, sur la vingtaine en activité dans le monde, ce serait quelques milliers de tonnes de ferronickel retirés du marché. Une bouffée d’oxygène pour des concurrents qui ignorent, parfois, que la Macédoine est un producteur de ferronickel, tout comme le Kosovo et la Grèce. De petits producteurs en comparaison de la Nouvelle-Calédonie mais qui détiennent une part de marché non négligeable en Europe.
Plus ou moins de minerai
Jeudi, les métaux industriels évoluaient en dents de scie à l’image du nickel qui se positionnait entre 10.530 dollars et 10.700 dollars par tonne. Il aura suffi que le président de la grande compagnie minière Global Ferronickel annonce que les expéditions de minerai de nickel des Philippines pourraient diminuer de 20 à 30% cette année pour que les cours du nickel frémissent.
« Moins de minerai des Philippines en Chine ? J’en doute commente David Wilson, analyste chez Freepoint, mais le marché a envie d’y croire ».
La Chine dépollue son industrie
Il est vrai que le gouvernement chinois a pris des mesures sévères pour interdire les productions les plus polluantes qui utilisent des minerais latéritiques de basse qualité, du charbon à coke et beaucoup d’électricité. Les hauts fourneaux anciens produisant de la fonte de nickel (nickel pig iron, NPI) sont condamnés. Cette matière à basse teneur de métal est utilisée dans la fabrication de l’acier austénitique de série 200, contenant de 1% à 6% de nickel. La Chine privilégie désormais les importations de ferronickel notamment calédonien, ou la production de fonte de nickel (NPI), mais plus propre et en dehors de ses frontières.
Au confins de l'Europe
C'est une information publiée par un site économique russe. Elle évoque la mauvaise passe que traverse une usine de ferronickel située au cœur des Balkans. « Le site métallurgique de Feni-Cunico en Macédoine a accumulé des dettes, ses actifs ont été saisis, la production a cessé » croit savoir un négociant du nickel. De son côté, la direction de l’usine macédonienne se contente de répondre que « l’usine tourne au ralenti, il y a des problèmes, mais les deux fours ne sont pas éteints ». Une usine en moins, sur la vingtaine en activité dans le monde, ce serait quelques milliers de tonnes de ferronickel retirés du marché. Une bouffée d’oxygène pour des concurrents qui ignorent, parfois, que la Macédoine est un producteur de ferronickel, tout comme le Kosovo et la Grèce. De petits producteurs en comparaison de la Nouvelle-Calédonie mais qui détiennent une part de marché non négligeable en Europe.
Plus ou moins de minerai
Jeudi, les métaux industriels évoluaient en dents de scie à l’image du nickel qui se positionnait entre 10.530 dollars et 10.700 dollars par tonne. Il aura suffi que le président de la grande compagnie minière Global Ferronickel annonce que les expéditions de minerai de nickel des Philippines pourraient diminuer de 20 à 30% cette année pour que les cours du nickel frémissent.
« Moins de minerai des Philippines en Chine ? J’en doute commente David Wilson, analyste chez Freepoint, mais le marché a envie d’y croire ».
La Chine dépollue son industrie
Il est vrai que le gouvernement chinois a pris des mesures sévères pour interdire les productions les plus polluantes qui utilisent des minerais latéritiques de basse qualité, du charbon à coke et beaucoup d’électricité. Les hauts fourneaux anciens produisant de la fonte de nickel (nickel pig iron, NPI) sont condamnés. Cette matière à basse teneur de métal est utilisée dans la fabrication de l’acier austénitique de série 200, contenant de 1% à 6% de nickel. La Chine privilégie désormais les importations de ferronickel notamment calédonien, ou la production de fonte de nickel (NPI), mais plus propre et en dehors de ses frontières.