Avec les fortes chaleurs, les bords de rivières restent une destination prisée des familles calédoniennes, même si les accès aux cours d’eau autour de la capitale se restreignent.
Gilbert Assawa et Philippe Kuntzmann•
À la rivière des pirogues, sur l’axe Nouméa Yaté, après trois quart d’heures de route, un groupe de randonneurs va marcher encore une demie-heure pour trouver un coin tranquille. Pour une famille de Rivière Salée en revanche, le coup de la rivière est déjà un petit coin de paradis. Ils ont prévu de passer la nuit sur place, loin des klaxons, de la musique et des pétards, pour le plus grand bonheur des enfants assure Mélam Helloa, habitant de Rivière Salée. « On vient chercher la tranquillité, histoire aussi de faire sortir les enfants. Avec la chaleur, ils ont besoin de se rafraîchir autour de la rivière ».
L’accès à la baignade en eau douce, déjà limité par l’urbanisation et les feux de brousse va encore se restreindre. Un plaisir qui est même devenu un luxe pour tous ceux qui n’ont pas de véhicule à la maison.
Le reportage de Gilbert Assawa et Philippe Kuntzman :