Ils se sont mis au vert. Des lycéens de Jules-Garnier ont été conviés à un geste bénéfique pour l'environnement, ce mardi 29 juin : la plantation de 150 arbres endémiques de la forêt sèche en voie de disparition.
Un apprentissage ludique sur les enjeux de l'avenir environnemental
Aujourd'hui, seul 2% de forêt sèche subsiste sur le territoire. L’objectif : préserver des espaces rares si jamais ces plantes venaient à disparaître totalement. Comment ? En mettant en place une action de plantation au sein du lycée de Nouville, pour pouvoir les replanter à nouveau plus tard. Une opération qui permet également aux élèves d'apprendre à connaître la nature et l'environnement de la Nouvelle-Calédonie.
J’ai planté des gaïac, et les autres plantes de la forêt sèche, notamment de la liane de perruche ou de l’ébène de gadji.
Les plantes endémiques replantées seront ensuite connectées aux deux lignes d’agroforesterie plantées l’an dernier.
On va faire des saignées dans le sol et on va mettre du basalte, qui contient du phosphore et potassium, ce qui permettra aux arbres de se développer plus facilement.
En travaillant pour un patrimoine en danger, ces élèves de Jules-Garnier ont travaillé pour un patrimoine en danger. Une chance pour eux de se reconnecter à la terre.
Le reportage sur place de Karine Arroyo et Philippe Kuntzmann :