C'est dans un contexte troublé que le directeur de l'agence anticorruption, Matthew Damaru, a été arrêté, jeudi après-midi. Il a été interrogé dans le cadre d'une affaire liée aux accusations de corruption qui pèsent sur le Premier ministre, Peter O'Neill.
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Après une tentative avortée hier, la police a arrêté Matthew Damaru, le chef de l'agence anticorruption du pays. Il est accusé d'avoir abusé de son pouvoir en arrêtant un juge de la cour suprême, Bernard Sakora, en avril dernier, pour « corruption judiciaire ». Ces charges ont été abandonnées la semaine dernière, la justice estimant que la police aurait dû demander l'avis du parquet avant d'arrêter Bernard Sakora.
L'agence anticorruption soupçonne ce juge de la cour suprême d'avoir accepté, en 2009, un versement de 45 000 dollars de la part d'une société liée au cabinet d'avocats Paraka. C'est ce cabinet qui aurait reçu 30 millions de dollars de l'État papou, avec l'autorisation, voire sur ordre du Premier ministre Peter O'Neill - c'est pour cela qu'il fait l'objet d'un mandat d'arrêt depuis juin 2014. Et c'est le juge Sakora qui a rendu, en février dernier, une ordonnance visant à empêcher la police anticorruption d'arrêter le Premier ministre.
Dans le même temps, des centaines d'étudiants continuent à réclamer la démission de Peter O'Neill. Ils boycottent les cours depuis un mois et demi. Alors comment sauver l'année universitaire dans ces conditions ? C'est la question qui était au centre d'une réunion, aujourd'hui, entre le directeur de cabinet du Premier ministre et des responsables de trois grandes universités. Le gouvernement menace d'imposer des sanctions aux établissements qui n'arriveraient pas à convaincre les étudiants de retourner en classe. Mais aucune décision n'a encore été prise, une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine.
Cette situation inquiète de plus en plus les étudiants vanuatais et leurs parents. D'après leVanuatu Daily Post, le gouvernement vanuatais enverra demain une équipe d'évaluation en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les membres de cette délégation rencontreront des responsables papous et des étudiants vanuatais afin de décider si un rapatriement est nécessaire.
41 Vanuatais étudient dans le pays - 21 à Goroka, 5 à Port-Moresby, 9 à Lae et 6 au sein de l'Institut médical papou.
L'agence anticorruption soupçonne ce juge de la cour suprême d'avoir accepté, en 2009, un versement de 45 000 dollars de la part d'une société liée au cabinet d'avocats Paraka. C'est ce cabinet qui aurait reçu 30 millions de dollars de l'État papou, avec l'autorisation, voire sur ordre du Premier ministre Peter O'Neill - c'est pour cela qu'il fait l'objet d'un mandat d'arrêt depuis juin 2014. Et c'est le juge Sakora qui a rendu, en février dernier, une ordonnance visant à empêcher la police anticorruption d'arrêter le Premier ministre.
Dans le même temps, des centaines d'étudiants continuent à réclamer la démission de Peter O'Neill. Ils boycottent les cours depuis un mois et demi. Alors comment sauver l'année universitaire dans ces conditions ? C'est la question qui était au centre d'une réunion, aujourd'hui, entre le directeur de cabinet du Premier ministre et des responsables de trois grandes universités. Le gouvernement menace d'imposer des sanctions aux établissements qui n'arriveraient pas à convaincre les étudiants de retourner en classe. Mais aucune décision n'a encore été prise, une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine.
Cette situation inquiète de plus en plus les étudiants vanuatais et leurs parents. D'après leVanuatu Daily Post, le gouvernement vanuatais enverra demain une équipe d'évaluation en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les membres de cette délégation rencontreront des responsables papous et des étudiants vanuatais afin de décider si un rapatriement est nécessaire.
41 Vanuatais étudient dans le pays - 21 à Goroka, 5 à Port-Moresby, 9 à Lae et 6 au sein de l'Institut médical papou.