Pas de travail en alerte cyclonique de niveau 1

En ce mardi marqué par l'approche du cyclone Donna de la Nouvelle-Calédonie, une question a beaucoup été posée : doit-on aller travailler en alerte 1 ? La réponse est non, c’est écrit dans le Code du travail, et comme le conseille la Sécurité civile, il faut limiter les déplacements. 
Obligé d'aller au travail, ou pas ? Encore une fois, la question s'est posée, ce mardi 9 mai, alors qu'un nouveau cyclone menace la Nouvelle-Calédonie.

Pas sanctionné

Réponse : en alerte 1, le salarié n’est pas obligé d’aller travailler, même si son entreprise reste en activité. Il n’aura pas non plus de sanction à son encontre. «Le problème des intempéries, au-delà de l'alerte 1, peut être considéré comme une force majeure qui exonère le salarié de son obligation d'aller travailler, éclaire Magda Bonal-Turaud, directrice du travail et de l’emploi au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Par contre, ça exonère également l'employeur de son obligation de payer le salarié. Il lui demandera de récupérer la journée ou de prendre cette absence en congé payé. Mais en aucun cas, un salarié qui ne serait pas venu travailler pour cause d'intempéries peut se voir reprocher cela ou être sanctionné.»

L'employeur n'est pas obligé de payer

En parallèle, l’entreprise tout comme le salarié peuvent ensemble décider de la reprise, ou non, de l’activité.  «C'est une situation un peu exceptionnelle parce que cette alerte 1 dure depuis plus de 24 heures, disait ce mardi 9 mai Jean-François Bouillaguet, co-président du Medef. Je dirais que chaque chef d'entreprise va aviser, en fonction de ses possibilités et de ses salariés, de la décision adequate à prendre.»
Cas particulier, prévu dans les alertes, celui des activités professionnelles qui concourent à une action de sécurité civile.