André Wénéhoua est devenu paraplégique en 2012 après une ponction lombaire à Gaston Bourret. Le tribunal administratif a condamné le CHT dans cette affaire en raison d’une série de fautes commises.
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Sa vie a basculé le 2 juillet 2012. Ce jour-là, André Wénéhoua est admis au CHT Gaston Bourret pour une suspicion de syndrome de Guillain-Barré, une maladie auto-immune qui provoque une atteinte des nerfs périphériques et une paralysie.
Une ponction lombaire est pratiquée, puis le malade se voit administrer un anti-coagulant. Problème, il n’est délivré ni dans les temps recommandés, ni dans la dose recommandée. C’est l’un des points soulevés par le rapport d’expertise.
Il montrera aussi que « la prise en charge est entachée de faute dans le fonctionnement et l’organisation du service ». C’est l’enchainement des décisions qui suivent qui est pointé du doigt, notamment la décision de procéder à son évacuation sanitaire vers l’Australie.
« Çà a été reconnu comme erreur médicale, je suis content que çà se termine » commente André Wénéhoua. « C’est une nouvelle vie depuis cette erreur médicale, paraplégique, beaucoup de souffrance, 3 ans pour relever la tête… Je voulais faire la lumière sur ce qui s’est passé. »
Le tribunal a aussi condamné le CHT à payer 55 millions à la Cafat.
Une ponction lombaire est pratiquée, puis le malade se voit administrer un anti-coagulant. Problème, il n’est délivré ni dans les temps recommandés, ni dans la dose recommandée. C’est l’un des points soulevés par le rapport d’expertise.
Il montrera aussi que « la prise en charge est entachée de faute dans le fonctionnement et l’organisation du service ». C’est l’enchainement des décisions qui suivent qui est pointé du doigt, notamment la décision de procéder à son évacuation sanitaire vers l’Australie.
Une vie bouleversée
Quoi qu’il en soit, André Wénéhoua ressort de l’hôpital en chaise roulante. A vie. Devenu paraplégique, la vie de ce père de famille de 31 ans aujourd’hui est bouleversée. Frigoriste, il a été licencié depuis pour inaptitude professionnelle.91 millions pour le patient, 55 pour la Cafat
Le tribunal administratif a donc reconnu la faute du CHT qui est condamné à lui verser la somme de 91,1 millions de francs CFP. Il en demandait 111 millions.« Çà a été reconnu comme erreur médicale, je suis content que çà se termine » commente André Wénéhoua. « C’est une nouvelle vie depuis cette erreur médicale, paraplégique, beaucoup de souffrance, 3 ans pour relever la tête… Je voulais faire la lumière sur ce qui s’est passé. »
Le tribunal a aussi condamné le CHT à payer 55 millions à la Cafat.