Au Camp Est, le référendum est aussi au cœur des préoccupations. Pour faire face à d’éventuelles incarcérations massives, une soixantaine de places supplémentaires ont été créées. Des aménagements qui soulèvent des interrogations quant aux conditions de détention des prisonniers.
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Ces aménagement suscitent en effet des interrogations d’autant que les travaux ont été faits, en partie, dans le quartier des mineurs.
Deux espaces communs, la bibliothèque et la salle de cours, ont été transformés en dortoirs de 9 places chacun.
Pourtant, les règles de détention sont claires : les mineurs doivent dormir seuls la nuit, en cellule, sauf contre-indication médicale ou psychologique.
Du côté des surveillants pénitentiaires, ces nouvelles conditions de détention inquiètent.
Ludovic Wanaxaeng, secrétaire général de la section STKE Camp-Est.
A la veille du référendum, la sécurité du Camp Est s’est vue renforcée, avec l’arrivée d’une dizaine d’hommes de l’ERIS, l’équipe régionale d’intervention et de sécurité.
Mais pour les gardiens de la prison, les missions de cette équipe restent cantonnées au maintien de l’ordre.
Et surtout, cette équipe n’a pas vocation à rester, contrairement aux nouvelles places de détention, qui pourraient devenir définitives, comme le craint Ludovic Wanaxaeng.
Muriel Guégan, la directrice inter-régionale des services pénitentiaires de l’Outre-Mer est attendue sur le Caillou ce vendredi.
Le personnel compte profiter de cette visite pour éclaircir la situation.
Deux espaces communs, la bibliothèque et la salle de cours, ont été transformés en dortoirs de 9 places chacun.
Pourtant, les règles de détention sont claires : les mineurs doivent dormir seuls la nuit, en cellule, sauf contre-indication médicale ou psychologique.
Du côté des surveillants pénitentiaires, ces nouvelles conditions de détention inquiètent.
Ludovic Wanaxaeng, secrétaire général de la section STKE Camp-Est.
Une sécurité renforcée, mais…
A la veille du référendum, la sécurité du Camp Est s’est vue renforcée, avec l’arrivée d’une dizaine d’hommes de l’ERIS, l’équipe régionale d’intervention et de sécurité.Mais pour les gardiens de la prison, les missions de cette équipe restent cantonnées au maintien de l’ordre.
Et surtout, cette équipe n’a pas vocation à rester, contrairement aux nouvelles places de détention, qui pourraient devenir définitives, comme le craint Ludovic Wanaxaeng.
Muriel Guégan, la directrice inter-régionale des services pénitentiaires de l’Outre-Mer est attendue sur le Caillou ce vendredi.
Le personnel compte profiter de cette visite pour éclaircir la situation.