Plus de 4000 collégiens passent les épreuves écrites du brevet

Depuis 7 h 30 ce lundi, 4057 jeunes planchent sur le DNB, le diplôme national du brevet. Quatre épreuves se succèdent jusqu’à demain : français, mathématiques, histoire-géo et sciences. 
Au collège Sainte-Marie de Païta, ils sont 82 cette année à passer le diplôme national du brevet. 64 en filière générale et 18 en filière professionnelle.
 

Deux sujets au choix pour la rédaction

Ils ont commencé à plancher sur l’épreuve de français. Compréhension de texte et dictée dans un premier temps. Et puis, l’épreuve de rédaction. Ils avaient deux choix, l’imagination « Racontez un épisode de votre vie d’écolier qui vous a marqué ». Ou alors le sujet de réflexion à savoir « Comment les préjugés peuvent-ils gêner l’épanouissement personnel ou empêcher les talents ? » Un sujet d’actualité d’après certains élèves rencontrés.
Ce lundi après-midi, mathématiques, et mardi histoire-géographie, EMC (enseignement moral et civique) et sciences. 

Un premier examen

Pour la grande majorité de ces collégiens, il s’agit finalement du premier examen qu’ils présentent. Le principal du collège de Sainte-Marie explique que ça leur permet de découvrir et de mieux gérer le stress. Ça leur servira plus tard, pour le bac par exemple. Les élèves ont passé il y a quelques semaines déjà l’épreuve orale de l’examen.
 

Des solutions de repli au cas où

D’autant plus que cette année, c’était un peu particulier, peut-être un peu plus stressant, à cause des incertitudes liées aux blocages de la semaine dernière.
Quelques parents ont eu peur que leurs enfants ne puissent pas passer cet examen. Le principal nous a expliqué qu’une solution de repli avait été imaginée avec le Vice-rectorat. Les élèves auraient pu passer le brevet dans un autre établissement, le plus proche de chez eux.
Mais finalement, tout s’est bien passé ce matin, ils étaient tous là, à l’heure, et plutôt détendus. Et ils auront leurs résultats la semaine prochaine. 
Le reportage au collège Sainte-Marie de Païta de Stéphanie Chenais et Michel Marin 

 

Dix ans de modifications

Et le traditionnel brevet des collèges a subi plusieurs modifications ces dix dernières années. Des changements qui ne font pas toujours l’unanimité. Son utilité est souvent questionnée. Si le diplôme national du brevet existe, son obtention n’est pas obligatoire pour accéder au lycée. 
Et en l’espace d’une décennie, ses multiples évolutions semblent montrer qu’il n’est pas solidement installé.
En 2010, un oral d’histoire de l’art lui est rajouté.
En 2017, l’examen passe à cinq épreuves, contre trois auparavant.
Et en 2018, il est dit « renforcé » dans une forme, toujours d’actualité.
Depuis trois ans, ce diplôme national repose sur deux évaluations. L’une d’elle, est faite par les professeurs qui à la fin de l’année, livrent une appréciations des acquis des élèves prévus par le socle commun de connaissances, de compétences et culture. Ils évaluent la maîtrise des élèves dans les langages pour penser et communiquer, les méthodes et outils pour apprendre, la formation de la personne et du citoyen, les systèmes naturels et techniques, et les représentations du monde et de l’activité humaine. 400 points au maximum peuvent être obtenus.
L’autre partie du brevet, ce sont les épreuves finales  qui peuvent aussi rapporter jusqu’à 400 points. Des écrits en français, mathématiques, sciences, et histoire géographie et enseignement moral et civique.
Et un oral individuel ou collectif en histoire de l’art ou parcours éducatif.
Pour obtenir le brevet, il faut obtenir la moyenne, soit 400 points sur l’ensemble de ces deux parties.