La Fédération calédonienne de Football veut éteindre la polémique autour des deux drapeaux à la veille d’une finale de O’League annoncée comme historique.
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Alors que le stade Numa-Daly s’apprête à accueillir ce samedi une finale de O’League exceptionnelle, opposant Magenta à Hienghène, la FCF tente de faire oublier la polémique des deux drapeaux calédoniens.
La Fédération calédonienne de football a dû se fendre d’un communiqué publié ce jeudi soir sur Facebook expliquant qu’il n’avait "aucunement été question d’exposer une prise de position autour des couleurs de la Nouvelle Calédonie" mais qu’elle n’avait fait que suivre des directives mondiales, dont les instances dirigeantes du football se veulent être en alertes permanentes, quel que soit les régions du monde. Et de préciser que la FCF n’était animée que par "une volonté sportive et d’éthique".
Les précisions de Steeve Laigle, président de la Fédération Calédonienne de Football :
Pour rappel, dans une note interne envoyée à ses membres affiliés, avant les demi-finales du 26 avril dernier, le FCF par les mots du secrétaire général Olivier Dokunengo, indiquait que "toute démonstration ostentatoire d’opinion polémique" était interdite sur site car "pas propice à un déroulement serein des rencontres sportives". Et de rajouter que le drapeau Kanaky n’était le bienvenu dans l’enceinte du stade Numa-Daly qu’à la seule condition qu’il soit associé au drapeau national français. Ou vice versa. Faute de quoi, l’accès au stade serait simplement refusé aux propriétaires d’étendards non autorisés.
Ce rendez-vous sportif majeur n’aura pas manqué de publicité. Ce samedi, le coup d’envoi de ce match historique dans le football calédonien sera donné à 17h. Quel que soit le vainqueur, il deviendra le premier club du Caillou à remporter la Ligue des champions d'Océanie. Le finaliste accédera au barrage de la Coupe du monde des clubs de la FIFA.
La FCF se défend de prendre parti
La Fédération calédonienne de football a dû se fendre d’un communiqué publié ce jeudi soir sur Facebook expliquant qu’il n’avait "aucunement été question d’exposer une prise de position autour des couleurs de la Nouvelle Calédonie" mais qu’elle n’avait fait que suivre des directives mondiales, dont les instances dirigeantes du football se veulent être en alertes permanentes, quel que soit les régions du monde. Et de préciser que la FCF n’était animée que par "une volonté sportive et d’éthique".
Les précisions de Steeve Laigle, président de la Fédération Calédonienne de Football :
Interdiction d’arborer une seule couleur politique dans le stade
Pour rappel, dans une note interne envoyée à ses membres affiliés, avant les demi-finales du 26 avril dernier, le FCF par les mots du secrétaire général Olivier Dokunengo, indiquait que "toute démonstration ostentatoire d’opinion polémique" était interdite sur site car "pas propice à un déroulement serein des rencontres sportives". Et de rajouter que le drapeau Kanaky n’était le bienvenu dans l’enceinte du stade Numa-Daly qu’à la seule condition qu’il soit associé au drapeau national français. Ou vice versa. Faute de quoi, l’accès au stade serait simplement refusé aux propriétaires d’étendards non autorisés.
Ce rendez-vous sportif majeur n’aura pas manqué de publicité. Ce samedi, le coup d’envoi de ce match historique dans le football calédonien sera donné à 17h. Quel que soit le vainqueur, il deviendra le premier club du Caillou à remporter la Ligue des champions d'Océanie. Le finaliste accédera au barrage de la Coupe du monde des clubs de la FIFA.