L’ile d’Iaai a poursuivi le devoir de mémoire ce dimanche. De nouvelles cérémonies étaient organisées pour se souvenir des 19 morts de la grotte il y a 31 ans, mais aussi en mémoire des militaires tués et des victimes du 4 mai 1989, Jean-Marie Tjibaou, Yeiwene Yeiwene et Djubelly Wea.
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A Ouvéa, les commémorations se sont poursuivies aujourd’hui à l’initiative cette fois du comité du 5 mai. Des hommages ont été rendus ce dimanche aux 19 militants tués dans l’assaut de la grotte de Gossanah le 5 mai 1988, aux six militaires tués durant les événements d’Ouvéa et à Jean-Marie Tjibaou, Yeiwene Yeiwene et Djubelly Wea, morts il y a 30 ans ce samedi.
Parmi la soixantaine de participants à ces cérémonies, le collectif de Gossanah, des politiques mais aussi les représentants de la brigade de gendarmerie de Fayaoué.
La matinée a débuté avec un culte oecuménique au presbytère de la tribu de Hwadrilla avant la coutume à la chefferie. Une coutume qui s’est déroulée aux pieds du pin colonnaire et du palmier plantés à l’endroit même des assassinats du 4 mai 1989.
Dans son discours, Jean-Louis d’Anglebermes, membre du gouvernement, a déclaré que la date du 5 mai 1988 était désormais inscrite dans le patrimoine du pays.
Après cette cérémonie, des gerbes ont été déposées sur la stèle des 19, une pour chaque victime, et trois autres pour les trois hommes morts en 1989. Sylvie Hmeun a rencontré Elise et Poli. Tous deux ont perdu des proches durant le drame du 5 mai 1988 : Le reportage de Sylvie Hmeun et Philippe Kuntzmann
Parmi la soixantaine de participants à ces cérémonies, le collectif de Gossanah, des politiques mais aussi les représentants de la brigade de gendarmerie de Fayaoué.
La matinée a débuté avec un culte oecuménique au presbytère de la tribu de Hwadrilla avant la coutume à la chefferie. Une coutume qui s’est déroulée aux pieds du pin colonnaire et du palmier plantés à l’endroit même des assassinats du 4 mai 1989.
Le retour du collectif de Gossanah
A noter que le collectif de Gossanah s’est joint ce matin aux commémorations. Macky Wea et les représentants de la tribu de Gossanah ont présenté une coutume pour s’excuser de leur absence de l’an dernier. La visite présidentielle d’Emmanuel Macron avait alors provoqué de grosses tensions sur l’ile.Dans son discours, Jean-Louis d’Anglebermes, membre du gouvernement, a déclaré que la date du 5 mai 1988 était désormais inscrite dans le patrimoine du pays.
Après cette cérémonie, des gerbes ont été déposées sur la stèle des 19, une pour chaque victime, et trois autres pour les trois hommes morts en 1989. Sylvie Hmeun a rencontré Elise et Poli. Tous deux ont perdu des proches durant le drame du 5 mai 1988 : Le reportage de Sylvie Hmeun et Philippe Kuntzmann