À Lifou, peu après une heure du matin, un aéronef de type Mooney M20F avec quatre personnes à bord, dont trois agents de l'aviation civile, s’est écrasé à proximité de l’aérodrome. Le témoignage d'un habitant de la tribu de Hnathalo à écouter ci-dessous.
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Un monomoteur privé de quatre places, basé à Lifou, s’est écrasé la nuit dernière, vers 1h du matin, dans la tribu de Hnathalo, à Lifou, près d’une habitation et non loin de l’aérodrome de Wanaham. Selon un communiqué du Haut-Commissariat et du gouvernement, le crash a provoqué le décès de quatre personnes. Les corps ont été identifiés. La gendarmerie et la sécurité civile se sont rendues sur les lieux pour les premiers constats.
"Les services de secours et la gendarmerie ont découvert un aéronef qui a piqué du nez, c'est-à-dire, qui s'est planté le nez en avant avec visiblement quatre personnes à bord qui sont décédées" indique le commandant Marietti.
Dans un communiqué le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a confirmé, avec tristesse, le décès de trois agents de la direction de l’Aviation civile dans le crash du monomoteur de tourisme survenu cette nuit à Lifou.
Un soutien psychologique à l'attention des agents de la direction de l'Aviation civile, individuel et collectif, a été mis en place à l'initiative du gouvernement par la direction des Ressources humaines et de la fonction publique de la Nouvelle-Calédonie.
Sur le site du crash, les gendarmes, les pompiers et les équipes de la mairie et de la province des Iles sont sur place depuis 3h du matin. L’enquête de voisinage a débuté. Les circonstances exactes de ce drame ne sont pas encore connues.
Quelques éléments
Selon la gendarmerie, il n’y avait pas de plan de vol enregistré. "Le vol n'était ni planifié, ni programmé, ni signalé. C'est seulement le bruit du crash qui nous a permis de savoir qu'un avion volait" précise le commandant Marietti, commandant général de la gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie.
À l’heure actuelle, on ne sait pas pourquoi l’avion a décollé la nuit dernière.
Selon certains habitants que nous avons joints à Lifou, des voisins ont entendu comme, je cite « un bruit bizarre, comme un problème de moteur », puis le silence, avant d’entendre un grand boom. Les premières personnes arrivées sur place sont sous le choc. Une enquête est donc ouverte pour faire la lumière sur ce crash d’avion.
Louis Pimé, habitant de la tribu de Hnathalo nous livre son témoignage
En attendant, les forces de l’ordre, la direction de l’Aviation civile, en lien avec les autorités judiciaires, sont mobilisées pour procéder aux premières mesures d’urgence et déterminer les circonstances de cet accident.
En raison de cet accident, le trafic aérien à destination de Lifou risque de connaître d’importantes perturbations ce samedi.
S’il est fortement recommandé, le plan de vol n’est pas obligatoire. En tous cas, pas pour un vol local au-dessus d’un même territoire. Il ne l’est que lorsque l’on survole des étendues maritimes ou que l’on traverse des frontières, mais aussi pour des vols de nuit sauf circonstances et autorisations particulières.
L’enregistrement est néanmoins fortement conseillé dans toutes les situations afin d’avertir le contrôleur aérien du vol, du trajet et des personnes présentes. Ce sont là des procédures de sécurité standards que tous les interlocuteurs aéronautiques que nous avons joints aujourd’hui, qu’ils soient des administratifs ou des passionnés s’accordent à dire qu’elles sont bien respectées en Nouvelle-Calédonie.
Selon nos informations également, le suivi mécanique de l’avion n’avait aucune raison de ne pas être réalisé correctement tant les obligations sont drastiques. Les contrôles et entretiens sont effectués de manière régulière selon les instructions du constructeur.
Pour ce qui est du vol de nuit, il demande une qualification particulière en plus de la formation initiale. Pour l’heure, rien ne préjuge de quelconque manquement à la réglementation. C’est l’enquête qui devrait nous apporter ces réponses dans les prochaines semaines.
Le reportage d'Antoine Le Tenneur, Michel Bouillez et Claude Lindor.
"Les services de secours et la gendarmerie ont découvert un aéronef qui a piqué du nez, c'est-à-dire, qui s'est planté le nez en avant avec visiblement quatre personnes à bord qui sont décédées" indique le commandant Marietti.
Trois agents de la collectivité parmi les victimes
Dans un communiqué le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a confirmé, avec tristesse, le décès de trois agents de la direction de l’Aviation civile dans le crash du monomoteur de tourisme survenu cette nuit à Lifou.
Un soutien psychologique à l'attention des agents de la direction de l'Aviation civile, individuel et collectif, a été mis en place à l'initiative du gouvernement par la direction des Ressources humaines et de la fonction publique de la Nouvelle-Calédonie.
"Dans cette terrible épreuve, le président et les membres du gouvernement apportent leur soutien aux agents de l’Aviation civile et présentent leurs très sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes."
Communiqué du gouvernement by Françoise Tromeur on Scribd
Premières constatations
Une équipe d'enquêteur s'est rendue à Lifou pour les premières constations. L'hélicoptère a décollé vers 9h40 de la caserne de gendarmerie Bailly à Normandie. À son bord : un médecin légiste, un enquêteur de la gendarmerie des transports aériens de La Tontouta, une mécanicienne et le pilote.Sur le site du crash, les gendarmes, les pompiers et les équipes de la mairie et de la province des Iles sont sur place depuis 3h du matin. L’enquête de voisinage a débuté. Les circonstances exactes de ce drame ne sont pas encore connues.
Quelques éléments
Selon la gendarmerie, il n’y avait pas de plan de vol enregistré. "Le vol n'était ni planifié, ni programmé, ni signalé. C'est seulement le bruit du crash qui nous a permis de savoir qu'un avion volait" précise le commandant Marietti, commandant général de la gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie.
À l’heure actuelle, on ne sait pas pourquoi l’avion a décollé la nuit dernière.
Selon certains habitants que nous avons joints à Lifou, des voisins ont entendu comme, je cite « un bruit bizarre, comme un problème de moteur », puis le silence, avant d’entendre un grand boom. Les premières personnes arrivées sur place sont sous le choc. Une enquête est donc ouverte pour faire la lumière sur ce crash d’avion.
« un bruit bizarre, comme un problème de moteur »
Louis Pimé, habitant de la tribu de Hnathalo nous livre son témoignage
Lifou : témoignage sur le crash du monomoteur
Les enquêteurs de la B.E.A arrivent lundi
Le bureau enquêtes analyses pour la sécurité de l’aéronautique d’État a aussitôt été informé. Une équipe a immédiatement été dépêchée de Métropole. Elle sera à pied d’œuvre en Nouvelle-Calédonie dès lundi.En attendant, les forces de l’ordre, la direction de l’Aviation civile, en lien avec les autorités judiciaires, sont mobilisées pour procéder aux premières mesures d’urgence et déterminer les circonstances de cet accident.
En raison de cet accident, le trafic aérien à destination de Lifou risque de connaître d’importantes perturbations ce samedi.
Lifou : communiqué sur le c... by Françoise Tromeur on Scribd
Que dit la réglementation ?
S’il est fortement recommandé, le plan de vol n’est pas obligatoire. En tous cas, pas pour un vol local au-dessus d’un même territoire. Il ne l’est que lorsque l’on survole des étendues maritimes ou que l’on traverse des frontières, mais aussi pour des vols de nuit sauf circonstances et autorisations particulières.
L’enregistrement est néanmoins fortement conseillé dans toutes les situations afin d’avertir le contrôleur aérien du vol, du trajet et des personnes présentes. Ce sont là des procédures de sécurité standards que tous les interlocuteurs aéronautiques que nous avons joints aujourd’hui, qu’ils soient des administratifs ou des passionnés s’accordent à dire qu’elles sont bien respectées en Nouvelle-Calédonie.
Selon nos informations également, le suivi mécanique de l’avion n’avait aucune raison de ne pas être réalisé correctement tant les obligations sont drastiques. Les contrôles et entretiens sont effectués de manière régulière selon les instructions du constructeur.
Pour ce qui est du vol de nuit, il demande une qualification particulière en plus de la formation initiale. Pour l’heure, rien ne préjuge de quelconque manquement à la réglementation. C’est l’enquête qui devrait nous apporter ces réponses dans les prochaines semaines.
Le reportage d'Antoine Le Tenneur, Michel Bouillez et Claude Lindor.