Dans le district du Wetr à Lifou, la coupe de bois de santal vert est désormais autorisée. L’acte coutumier a été signé vendredi dernier par le grand chef Ukeinessöti Sihaze.
Le bois précieux doit être coupé sous certaines conditions. Ce n’est que l’application d’une délibération votée en 2010 par la province des Îles mais qui n’a jamais été respectée.
Un bois à maturité
Cette délibération encadre la coupe de bois de santal vert, donc vivant, qui est une espèce protégée. Désormais pour couper ce bois précieux, il faut qu’il soit à maturité. L’évaluation est faite par un agent assermenté de la province des Iles au moyen du carottage.
Après vérification, l’arbre est marqué par un marteau à poinçonner.
C’est seulement à ce moment-là que le coupeur peut prélever le santal.
Des sanctions sont prévues : les contrevenants risquent une amende de 890 000 francs CFP.
Trois arbres plantés pour un coupé
Autre condition : que le bois précieux soit vendu à LIFLOR, une usine de santal basée à Xepenehe à Lifou.
L’exploitant a aussi des obligations : pour un arbre coupé, il doit en planter trois, permettant ainsi une meilleure gestion de la ressource.
Des démarches vont être entreprises auprès des chefferies de Lössi et de Gaïtcha pour qu’elles signent le même type d’acte.