Dans l’un des garages de Lifou, six vidanges sont effectuées en moyenne par jour. Un budget conséquent est consacré à l’achat d’huile moteur. Pour chaque litre d’huile, une taxe dite d’éco-participation est appliquée. Elle concerne le traitement des huiles usagées.
De 25 à 75 francs CFP
Une taxe qui augmente significativement, ce mercredi 1er novembre. Elle passe de 25, à 75 francs CFP par litres. “C’est le client qui va subir concrètement la répercussion”, assure Ismaël Ioree, garagiste. “Nous, ça va nous faire une trésorerie supplémentaire, le temps que le client achète l’huile. Mais sinon, c’est le client qui va la payer cette augmentation”.
Le traitement des huiles usagées, jusqu’ici effectué sur le territoire, est désormais sous traité en Nouvelle-Zélande. C’est l’arrêt du four B, de la centrale de Doniambo qui est à l’origine de cette délocalisation. Ce qui explique l'augmentation de la taxe.
À Wé, dans un second garage, 400 litres d’huiles de vidange sont collectés tous les deux mois. Des fûts ensuite stockés sur le site de traitement des déchets de l’île, puis envoyés sur la Grande Terre.
Chaque année, la Nouvelle-Calédonie produit environ 2 400 tonnes d’huiles usagées.