L’aérodrome de La Roche, à Maré, a vécu ce mardi un crash d’avion… imaginaire. Un scénario catastrophe concocté pour tester la chaîne d'intervention des secours lors d’un tel drame, et sensibiliser la population. Quand la fiction anticipe la réalité !
•
En guise d’ATR, un bus. Pour incarner les passagers blessés ou décédés, une vingtaine d’élèves du collège de La Roche. Un départ de feu «à bord», simulé par des palettes en flammes. Ce mardi, à l’aérodrome de Maré, tout est organisé dans les conditions d’un réel accident d’avion.
Le reportage radio de Clarisse Watue :
Le reportage de Laurence Pourtau et Michel Bouilliez, avec le commandant Jean-Noël Bruyère (chef de corps des pompiers de Tadine) et Artémis Bouyer (directrice de la sécurité pour Aircal) :
Evacuation des blessés
Les pompiers éteignent le feu à l’aide de leur lance à incendie. L’hôtesse «de l’air» évacue les passagers légèrement blessés, qui sont conduits au point de rassemblement des victimes. Arrivent ensuite les médecins, les infirmiers, les ambulanciers.«Très important»
Un exercice important, pour le chef d’escale à l’aérodrome de La Roche. «On sera un jour peut-être (on ne l’espère pas) amené à [connaître] un crash d’avion, explique Joseph Yengo. Que le personnel soit formé, briefé, pour toutes les actions qu’on doit mener sur le lieu du crash. On sera amenés à aider au niveau du balisage, du brancardage des victimes, comme on est les premiers à être alertés, dans les sites aéroportuaires. Il faut qu’on soit formés, c’est très important.»«De la médecine de catastrophe»
Le personnel des deux centre médicaux de Nengone est également partie prenante. «C’est une médecine complètement différente de ce qu’on fait quand on est médecin dans un hôpital», insiste Christophe Lanier : «de la médecine de catastrophe, avec du triage. On sélectionne les patients qui sont à la fois [blessés] graves et ont le plus de chance de survivre. C’est très spécifique.»Besoin de se coordonner
Et d’ajouter : «On a besoin de s’entraîner et de se coordonner avec nos collègues pompiers, et tous les intervenants dans cette médecine de catastrophe. C’est pour ça qu’on était très motivés pour participer.» Il s’agit du deuxième exercice de gestion de crise mené en deux ans à l’aérodrome de La Roche.Le reportage radio de Clarisse Watue :
Exercice aérien à Maré
Le reportage de Laurence Pourtau et Michel Bouilliez, avec le commandant Jean-Noël Bruyère (chef de corps des pompiers de Tadine) et Artémis Bouyer (directrice de la sécurité pour Aircal) :