La Maison de la vanille est une filiale de la Sodil, la société de développement et d'investissement de la province. Elle perçoit des subventions qui lui permettent notamment de payer l'achat des gousses aux producteurs des trois îles.
Mais les difficultés financières de la structure ont un impact sur le volume des transactions. "Le prix actuel de la vanille incite beaucoup de jeunes producteurs à se lancer. Mais actuellement les finances ne sont pas au rendez-vous", détaille Daniel Wadriako, directeur de la Maison de la vanille. Conséquence : la structure achète moins de vanille. "En quelque sorte, ça décourage un peu les planteurs."
Un produit qui se vend très bien
Le prix d'achat au producteur varie entre 2000 et 9000 francs le kilo en fonction de la taille. Un tarif attractif qui a permis le développement des plantations dans les trois îles.
La filière a un fort potentiel économique, selon les professionnels. "Il faut de la volonté de part et d'autre. Au niveau des institutions, il faut y croire. Je pense qu'on n'a pas assez pris en considération cette filière. Elle donne de la visibilité et de la manne financière. C'est un produit qui se vend très bien."
Aujourd'hui, on a même dû sélectionner notre clientèle, parce qu'il y a une demande qu'on n’arrive pas à satisfaire.
Daniel Wadriako, directeur de la Maison de la vanille
La Maison de la vanille a acheté deux tonnes sur les cinq récoltées en 2024. Les producteurs ont donc dû trouver d'autres moyens pour écouler leurs produits, notamment sur les marchés.