Environ 80 personnes ont répondu présentes, pour la deuxième assemblée générale de l’année du Palika, tenue à Houaïlou. L’occasion de confirmer la position du FLNKS concernant le maintien du corps électoral provincial.
"L'AG s'est interrogée sur le cadre juridique de ces élections provinciales, qui sans modification de la Constitution française, garderaient le corps électoral citoyen défini aujourd'hui par l'Accord de Nouméa mais qui exposeraient l'Etat à des recours juridiques sur la validité des résultats", affirme Judickael Selefen, troisième porte-parole du Palika.
Un budget 2023 salué
Autre demande formulée : des éléments chiffrés, pour entamer des discussions avec l’Etat. Parmi les volets évoqués, les militants ont également discuté de la stratégie institutionnelle à venir sur le territoire. L’assemblée générale s’est en outre félicitée du vote du budget 2023 de la Nouvelle-Calédonie, le 30 mars dernier.
"On retient que ce budget a été voté sans aide de l'Etat et dans le cadre d'une stratégie de préparation aux réformes que le pays doit mener. On a fait passer une programmation fiscale mais les textes adossés à cette programmation n'ont pas encore été votés donc il faut maintenant mettre en oeuvre les réformes fiscales", estime Judickael Selefen.
Nouvelle AG en juin
Le parti souhaite enfin redynamiser ses structures sur le terrain. Le Palika est désormais à l’animation du bureau politique du FLNKS depuis hier (1er avril) et ce pendant trois mois. La prochaine assemblée générale du parti aura lieu deux mois après les bilatérales, en juin prochain, à Canala.