« La natte » est au centre de la résidence qui se déroule cette semaine à la tribu de Ouaré à Hienghène, organisée par le centre culturel et la fédération des femmes de la commune. Objectif : se réapproprier ce savoir-faire traditionnel dans le but de réintégrer la natte dans les coutumes.
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Une résidence avec l’objectif de mettre en valeur les savoir-faire traditionnels des femmes de Hienghène : celui du tressage des nattes en pandanus.
Pendant quelques jours, les mamans de différentes tribus de Hienghène vont enseigner et d’autres apprendre à tresser la natte de" bonjour" et "au revoir"(60 cm sur 40 cm), et la natte de "coutume" (50 cm sur 80 cm). Cette résidence s’inscrit dans le cadre de la volonté de nombreuses personnes de réintégrer cet objet dans les échanges coutumiers.
A l’aide d’une coquille de palourde, Hélène ramollit les feuilles de pandanus, une pratique qui facilite le travail quand il la feuille est fraîche.
Apprendre avec les mamans tresseuses puis transmettre à d’autres femmes, c’est l’un des objectifs de cette résidence. Marie Claudine Bernol, présidente de la fédération des femmes de Hienghène.
Il ne s’agit pas seulement de tresser, mais aussi de planter les pieds de pandanus. Une volonté qui émane de différentes rencontres sur la question de la natte.
Monique Teimpouène, une femme de Haut Coulna, fait partie des personnes référentes. Elle transmet son savoir autour du pandanus.
Il y a également des femmes qui apprennent à l’exemple d’Hélène Djaïwé de Ouendjik. Elle sait déjà tresser, mais elle veut en savoir davantage.
La résidence sur la Natte se déroule jusqu’à vendredi. Certaines femmes ont déjà confectionné des nattes "de bonjour" et" au revoir" et de "coutume" qu’elles vendent chez elles.
Pendant quelques jours, les mamans de différentes tribus de Hienghène vont enseigner et d’autres apprendre à tresser la natte de" bonjour" et "au revoir"(60 cm sur 40 cm), et la natte de "coutume" (50 cm sur 80 cm). Cette résidence s’inscrit dans le cadre de la volonté de nombreuses personnes de réintégrer cet objet dans les échanges coutumiers.
A l’aide d’une coquille de palourde, Hélène ramollit les feuilles de pandanus, une pratique qui facilite le travail quand il la feuille est fraîche.
Apprendre avec les mamans tresseuses puis transmettre à d’autres femmes, c’est l’un des objectifs de cette résidence. Marie Claudine Bernol, présidente de la fédération des femmes de Hienghène.
ItV autour de la natte traditionnelle
ITV natte traditionnelle hienghène
Il y a également des femmes qui apprennent à l’exemple d’Hélène Djaïwé de Ouendjik. Elle sait déjà tresser, mais elle veut en savoir davantage.
ItV autour de la natte traditionnelle Hienghène