Une école de Kaala-Gomen touchée par un tir d’arme à feu

On a évité le drame de justesse cet après midi à Kaala-Gomen. En début d’après midi, un coup de feu a retenti dans le village. Une balle a traversé une vitre d’une salle de classe, heureusement sans blesser personne. L’école a été immédiatement évacuée et un suspect interpellé.
Les faits se sont déroulés en début d’après midi ce mardi, vers 13 h 20, dans cette école publique située en plein cœur du village de Kaala Gomen. Une balle, provenant d’un tir venant de l’extérieur de l’établissement, traverse la porte vitrée d’une salle de classe. Derrière cette porte, 20 jeunes élèves de CE1 et leur instituteur.
La balle a atterri sur le bureau d’un élève.  « La balle est passée à plus de 2 mètres de haut. Heureusement, les élèves étaient assis. Je pense qu’on a frôlé le drame » explique Vincent Gizni, adjoint au Maire de Kaala Gomen.
Il s’est rendu sur place et a rencontré l’équipe pédagogique. « Les gens sont choqués.  L’école a été évacuée et chacun part dans son coin. Les gens sont un peu perturbés. »

Pas de cours demain

Après ce tir, l’école a donc été évacuée, les cours ne reprendront pas demain. En revanche, une délégation de la direction de l’enseignement de la province Nord se rendra sur place demain matin. Un soutien après ce tir qui a touché cette école primaire de 110 élèves. Une enquête a été ouverte immédiatement par la Gendarmerie. Un technicien d'identification criminelle de la BRIJ de Nouméa a été héliporté afin de procéder à toutes les constatations utiles.

Un suspect interpellé

De nombreuses investigations sont en cours. « Un homme de 38 ans très alcoolisé a été interpellé » en fin d’après midi indique dans un communiqué le procureur de la République, Alexis Bouroz. L’enquête ne fait que commencer pour déterminer les causes de ce tir, volontaire ou balle perdue. 

Le reportage de David Sigal 
©nouvellecaledonie

Les réactions

Dans un communiqué, la Province Nord "condamne une violence inacceptable". A lire ci-dessous : 
 Ecoutez également la réaction de Benoît Lamothe, le secrétaire général de la fédération des fonctionnaires de l'enseignement primaire et secondaire. Il parle de colère et d'inquiétude. Une réaction recueillie par Martine Nollet 



[MAJ le 20/09/17] 
Le communiqué du gouvernement :