La prestation de serment des surveillants pénitentiaires de la future prison de Koné

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Jeudi matin le président du tribunal de Koné recevait une délégation de surveillants stagiaires qui officieront au centre pénitentiaire. Il doit ouvrir en janvier 2023, mais on ne saura qu'à l'issue des travaux si cette date sera respectée.

Moment solennel jeudi matin à Koné. Ils seront 75 gardiens à prendre leurs fonctions au centre pénitentiaire. Parmi eux 39 hommes et femmes, et un officier, n'avaient pas encore prêté serment. Stagiaires, ils le resteront pendant un an, et ne deviendront titulaires qu'en juillet 2023.

Après l'appel du président du tribunal, le procureur de la République entame son réquisitoire. Il rappelle les obligations liées à ce métier, inscrites dans le code de déontologie du service pénitentiaire : remplir loyalement ses fonctions, et ce qu'elles imposent dans le strict respect de la loi, faire un usage légitime des pouvoirs qui sont confiés, respecter les intérêts de la société, des droits des victimes et des détenus.

75 gardiens reviennent de leur formation dans l'Hexagone.

"Il y a beaucoup de devoirs"

Chacun leur tour, les surveillants ont levé la mai et juré de respecter ce code. Le procureur a rappelé qu'il n'y avait eu qu'un seul manquement à ce serment en Nouvelle-Calédonie. C'était en 1967 : un gardien avait tué un prisonnier.

Selon nos informations, le centre pénitentiaire de Koné devrait bien ouvrir ses portes dès le mois de janvier. Aucun élément de sécurité ne doit être négligé, et seule la fin définitive des travaux permettra de confirmer la date à laquelle commencera l'accueil des détenus.