Le pays fêtait l’igname hier à Koumac. Les festivités se sont déroulées sur le champ de foire de la commune où plus d’un millier de personnes étaient réunies. Cette manifestation, qui fait partie de la charte du peuple kanak élaborée par le Sénat coutumier, était organisée par l'aire Hoot Ma Whaap.
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A l'occasion de cette véritable fête culturelle, l’igname a été préparée de différentes manières : au four, bouillie avec la peau ou encore brûlée au feu de bois. Une technique au feu de bois qui fait echo au thème de cette célébration, le Khîîli kuvic, qui signifie « Brûler l’igname » en langue Nixumwak. Daniel Whala-Windi, président du District TEA – NADING à Koumac, explique l'esprit de cette journée : "Ca tourne autour de la valeur des ignames. Et la technique qui consiste à les brûler est très particulière pour nous car elle signifie que c'est la nouvelle igname, celle à offrir d'abord aux chefs. Ils ont toujours la priorité devant nous, les sujets."
Le Gouvernement, représenté à cet événement, en a profité pour rappeler que l’igname est rattachée à la culture et l’identité kanak . L’un de ses chantiers en projets est justement un travail sur l’igname. Pour Didier Poidyaliwane , en charge des affaires coutumières au Gouvernement, il est important de redonner des perspectives à la jeunesse en particulier. "Je pense que certains Conseils coutumiers le font déjà mais les résidences culturelles comme celles-ci permettent de repositionner la coutume telle qu'on la vit aujourd'hui. Ces résidences permettent également de repréciser ce qu'est la coutume, ce qui l'accompagne... Je pense que le plus gros travail concerne les quartiers de Nouméa. Il faudrait donc organiser des résidences dans le Grand Nouméa pour permettre à nos jeunes de se raccrocher à autre chose."
Durant cette fête de l’igname, chaque aire coutumière est venue avec sa participation en tubercules sacrés.
L'igname, part de l'identité kanak
Le Gouvernement, représenté à cet événement, en a profité pour rappeler que l’igname est rattachée à la culture et l’identité kanak . L’un de ses chantiers en projets est justement un travail sur l’igname. Pour Didier Poidyaliwane , en charge des affaires coutumières au Gouvernement, il est important de redonner des perspectives à la jeunesse en particulier. "Je pense que certains Conseils coutumiers le font déjà mais les résidences culturelles comme celles-ci permettent de repositionner la coutume telle qu'on la vit aujourd'hui. Ces résidences permettent également de repréciser ce qu'est la coutume, ce qui l'accompagne... Je pense que le plus gros travail concerne les quartiers de Nouméa. Il faudrait donc organiser des résidences dans le Grand Nouméa pour permettre à nos jeunes de se raccrocher à autre chose."
Durant cette fête de l’igname, chaque aire coutumière est venue avec sa participation en tubercules sacrés.