A Poindimié, une marche contre les incivilités

A Poindimié, une multiplication de vols inquiète. Clémentine, infirmière, loue par exemple une maison avec une autre soignante de l'hôpital Raymond-Doui-Nebayes. Le logement a été cambriolé, puis a subi dans la foulée une tentative de cambriolage. Elle décrit son ressenti à Cédrick Wakahugnème.

Pour alerter les autorités, plusieurs dizaines de personnes ont marché en direction de la mairie, vendredi matin. Dans le cortège, des habitants de la commune, et beaucoup de soignants à bout de nerf. A l'arrivée, une délégation composée de représentants du personnel hospitalier mais aussi de riverains et de chefs coutumiers a été reçue. Par la première adjointe au maire, Ghislaine Lepeu, en charge de la sécurité. Henri-Paul Bourlon, chargé de la santé et du social, était également présent. 

Vers des éclairages sur le parking de l'hôpital

Durant cette réunion, il a été question d'éducation, de dispositifs sportifs mais aussi d'actions à mettre en place. Si aucune décision forte n'a été actée, l'une des initiatrices de la marche se dit satisfaite car les manifestants ont été accueillis et entendus par les autorités. Selon elle, un lien est tissé avec la gendarmerie et la mairie, qui prévoit d'installer des éclairages sur le parking du centre hospitalier. 

Engagement a été pris, également, par les coutumiers de se pencher sur le problème de la délinquance au sein de leurs tribus. Pour l'heure, aucune nouvelle rencontre n'est programmée. La délégation dit rester vigilante sur la suite qui sera donnée à cette étape dans la lutte contre l'insécurité. Le comité de sécurité citoyen, en berne depuis la crise sanitaire, doit être relancé.

Un reportage de Myriam Ponet. On y voit Marie Chene, infirmière ; Wilfrid Napoe, aide-soignant ; Maguy Poido, aide-soignante ; et Henri-Paul Bourlon, adjoint au maire.