Piéton fauché au village de Poindimié : le conducteur en cause s'est rendu

L'environnement immédiat du corps d'un jeune retrouvé sans vie, mercredi 27 juillet, a été figé par les gendarmes, au cœur du village de Poindimié.
Le corps sans vie d’un jeune homme, a été découvert, mercredi 27 juillet, à Poindimié, en bordure de route, près du Centre hospitalier du Nord. C’est un automobiliste qui a donné l’alerte, aux alentours de 5 heures. Jeudi, l'automobiliste qui a renversé ce piéton s'est rendu.

MISE A JOUR JEUDI 28 JUILLET A 17h56 :

L’automobiliste qui a mortellement percuté le piéton s’est rendu aux gendarmes, ce jour. Résident de la commune, il a été placé en garde à vue. L’enquête se poursuit pour préciser les circonstances de cet accident mortel. Cela porte à 38 le nombre de morts sur les routes de la Nouvelle-Calédonie, depuis le début de l’année.

Macabre découverte, mercredi 27 juillet, au matin, au cœur du village de Poindimié, où un corps a été découvert en bord de chaussée. Il s’agit d’un jeune homme, d’une trentaine d’années, originaire de la tribu de Tibarama, à Poindimié.

Selon nos informations, cet individu aurait passé la soirée avec d’autres personnes, au village. Ce matin, aux aurores, le jeune marchait pour rentrer chez lui. C’est un automobiliste qui a signalé la présence d’un corps, en bordure de l’axe principal, en contrebas de l'hôpital Raymond-Doui-Nebayes.

Des débris de véhicule retrouvés à proximité

Les gendarmes et les pompiers ont été dépêchés sur les lieux. Ils ont gelé le périmètre, notamment en réduisant la circulation sur une voie. Des débris de véhicule, retrouvés à proximité, laissent penser que le jeune homme aurait été fauché par un engin motorisé, qui aurait pris la fuite.

Les gendarmes ont fait appel à leurs collègues de l’identification criminelle. Ces derniers ont effectué des constatations sur le corps de la victime et sur les indices retrouvés sur place. Une enquête a été ouverte, sous la direction du procureur de la République, pour éclaircir les circonstances de ce drame.

Retrouvez le reportage de Marguerite Poigoune :