La bande du Chapitô plante sa tente à Pouembout

Le Chapitô de passage à Pouembout. ©nouvellecaledonie
Après sa dernière tournée dans le nord à Pouébo fin avril, c’est à Pouembout que le Chapitô s’est installé pour deux semaines. Jeudi soir, c’était la soirée d’ouverture avec, à l’honneur, des artistes de la zone VKP. L’évènement a remporté un franc succès.

Le son du groupe VSKAP a chauffé le public du Chapitô, ce jeudi soir. Cette troupe de Pouembout a donné le ton de la soirée. De la bonne humeur pour la reprise avec ces vibrations de reggae, de ska ou encore de jazz fusion. Les bonnes ondes ont fait écho dans l'assistance. 

Les enfants sont les premiers ravis : "c'est que des musiques locales, avec des gens de chez nous, il y a beaucoup d'activités, on ne s'ennuie pas". "Trop super, trop net !", se réjouit également un spectateur.

 

Une première 

Composé de huit musiciens, le groupe existe depuis quatre ans. Il a joué ces derniers mois dans des nakamals ou dans des sphères privées.

Le Chapitô est une première pour eux. "On est des amateurs mais on essaie de bien faire les choses, confie Franck Enjuanes, l'un des musiciens de VSKAP. Entre nous, il y a une bonne communication. C'est important pour aller vers les gens, qu'on apprécie entre nous la musique que l'on fait."


Match d'impro

À l’intérieur de la plus grande structure, la deuxième partie du programme de la soirée proposait un battle de théâtre d’improvisation. Deux troupes, l'une de Nouméa, l’autre de Pouembout, se sont défiées sur scène, devant un public nombreux.

En rouge, les Cocos de l’impro, une association de Brousse qui a vu le jour l’année dernière et compte une trentaine de comédiens amateurs. Elle montait sur scène pour la première fois.

"On est encore en pleine ébullition. Mais cela fait du bien", reconnaît Audrey Henry, la présidente de l’association Les cocos de l’impro. On était un peu hésitant à aller sur scène. Mais maintenant qu'on l'a fait, je pense que cela va en libérer certains."


Deux spectacles par soirée

Pari réussi pour cette soirée d’ouverture. "En général, sur une implantation classique, il y a moins de cent personnes. Et là, on voit qu'il y a un engouement particulier. Les gens ont envie d'être là et ils nous le disent. Il y a à peu près 300 personnes", recense Anèle Trolue, membre de l’équipe du Chapitô. 

Au total, trente personnes, dont des artistes comme Richard Digoue ou Paul Wamo, ont fait le déplacement pour ce séjour à Pouembout. L’objectif est d'offrir deux spectacles par soir pour répondre aux besoins du public.

 Le Chapitô est installé sur le champ de foire de Pouembout jusqu’au samedi 14 septembre.